Troisième Edition
SunStar Press, Kalamazoo, Michigan
Introduction à l’édition électronique
Je dédie cette version électronique de “Guérir notre Monde” à ma soeur cadette Martie. Son inestimable contribution à cet ouvrage est citée en quelques mots dans la page consacrée aux remerciements. Martie a vécue avec moi les derniers mois de sa vie, combattant cette terrible maladie qu’est le cancer. Une des dernières requêtes qu’elle me demanda fut de consacrer ses économies à la promotion dans le monde entier des principes développés dans « Guérir notre monde ». Mettre gratuitement à la disposition de tous cette version électronique est donc un hommage que je tenais à rendre à sa mémoire. Ce faisant, il sera ainsi plus facile d’en permettre la traduction, l’impression et la distribution à l’étranger. D’ores et déjà des versions en russe, en serbe, en roumain et en lituanien sont disponibles. Si vous aimez ce livre, vous pouvez participer à en répandre le message à travers le monde !
Toute vérité passe à travers trois états. D'abord elle est ridiculisée, ensuite elle est combattue et finalement elle sera acceptée comme évidente.
Arthur Schopenhauer
Autre ouvrage de Mary J. Ruwart : Courtes réponses à des questions difficiles (extraits disponibles sur "http://ruwart.com"
DE QUOI PARLE CE LIVRE
Nous avons pu constater l’efficacité des stratégies « gagnant-gagnant » dans notre vie personnelle. En conséquence, nous avons réalisé que la recherche de notre intérêt personnel embrasse l’amour de notre prochain et la responsabilité de nos faits et gestes.
Pourtant la mise en place d’actions sociales ignore bien souvent cette stratégie. Au lieu de chercher des solutions mutuellement profitables, nous avons tendance à agir comme si le seul remède à la pauvreté consistait à prendre aux riches, à considérer que le progrès matériel coïncidence avec une dégradation de notre environnement, que l’intérêt collectif ne résulte pas de la recherche de l’intérêt particulier à cause de l’égoïsme de la nature humaine. Nous liguons les pauvres contre les riches, les écologistes contre les industriels, le bien commun contre l’intérêt individuel. Nous désignons des ennemis au lieu de nous en faire des amis, nous bâtissons une demeure dont les fondations s’opposent, sont rendues bancales et qui s’écroulera dans la guerre et la misère.
Mary Ruwart nous montre comment nous pouvons transcender ces scenarii “gagnant-perdant” en appliquant en matière sociale les mêmes stratégies “gagnant-gagnant”qui se sont révélées si payantes dans nos vies personnelles. GUERIR NOTRE MONDE est le premier ouvrage qui ait su opérer la synthèse d’éléments de notre héritage judéo-chrétien, de l’éthique new age de responsabilité individuelle et de celle des Libertariens. «The Easy Way Out" nous permet de réaliser que nous ne devons pas plus compter sur les autres pour créer un monde d’harmonie et d’abondance que pour créer notre sentiment de paix intérieure et d’enrichissement spirituel, puisqu’en réalité nous sommes responsables et nos actions sont les seuls déterminants de notre destin.
En basant l’action sociale sur les principes que nous appliquons dans le cadre de nos relations individuelles, il nous est possible de mettre en place une logique mutuellement profitable pour un monde de paix et de prospérité. Par l’utilisation d’exemples historiques, Mary Ruwart illustre méticuleusement l’efficacité de cette stratégie. Etonnante par sa simplicité, puissante dans sa mise en oeuvre, l’approche développée dans “Guérir notre monde” fournit « les munitions dont a besoin un militant pour faire la différence sur tous les fronts du combat social dans l’Amérique contemporaine ». (Joseph Terrano, Visions Magazine)
“Guérir notre monde” est un livre rare qui met au défi de nombreux aspects de ce que nous pouvions considérer comme vrai. Par exemple, ce livre établit une relation forte entre des considérations spirituelles et économiques. Au premier abord, spiritualité et économie n’ont pas grand chose à voir, mais Mary Ruwart amène le lecteur à entrer dans un monde à l’intérieur duquel les passerelles entre les sciences fondamentales, les sciences sociales et la spiritualité deviennent évidentes. Des faits bruts présentés dans un style facilement accessible mettent en relief l’urgence d’une prise en compte des bases à partir desquelles toute politique gouvernementale est menée. Guérir notre monde est un défi lancé aux lecteurs afin qu’ils sachent découvrir que la nature des interventions de l’Etat, dédiée principalement à émettre de nouvelles lois et de nouveaux prélèvements au jour le jour possède bien un aspect coercitif qui n’a rien d’inévitable. Le livre de Mary Ruwart procède par une approche inhabituelle qui passe par une sensibilisation du public sur les dangers des actions de l’Etat, action que l’on considérerait comme criminelles si elles était menées par un simple individu. Admettre cela, selon Mary Ruwart c’est franchir le premier pas qui peut nous mener à un monde d’abondance et d’harmonie basé sur une logique gagnant-gagnant. Guérir notre monde dépeint clairement un univers à notre portée, il nous donne la force et l’inspiration d’œuvrer pour un monde meilleur.
-Frances Kendall et Leon Louw, nominés au prix Nobel de la paix pour 1989,
1991, 1992
Ecrire un livre tel que celui-ci prend quelques années, mais sa préparation a nécessité des décennies. Des personnes exceptionnelles ont marqué bien des étapes de son élaboration et cet ouvrage ne serait pas complet sans que je les mentionne au titre des remerciements.
Ma première
prise de conscience politique date des programmes de Walt Disney au sujet de la
création des USA. Mes parents qui m’ont élevé dans l’amour et m’ont inculqué
ma soif de connaissances m’ont aidé dans mes premières recherches sur la signification
de la Révolution Américaine. A l’université, Gary Fairfax m’a fait découvrir cette
grande écrivaine libérale qu’est Ayn Rand. Des années plus tard, Sheryl Loux m’a
permis d’approfondir ma conscience politique en m’exposant les applications pratiques
des principes libertariens et en m’encourageant à me présenter à des élections
locales.
Quand Roger Gary m’a proposé de me présenter aux primaires du
Parti Libertarien pour l’élection présidentielle de 1984, j’ai découvert un autre
aspect de la vie politique : la séparation entre les fins et les moyens. Toutes
ces pièces du puzzle politique prirent forme quand R Francis White me donna involontairement
l’idée de coucher tout cela sur le papier. Sans ces diverses expériences de ma
vie, ce livre n’aurait jamais vu le jour.
Tout
au long de ces années d’écriture, ma soeur, Martie Ruwart a partagé les conceptions
qui ont donné le jour à ce livre. Elle m’a encouragé, a été une source d’inspiration
et de critiques afin d’en parfaire les brouillons. Sans sa présence dans ma vie
je me serais peut-être découragée. Mon père m’a largement épaulé, il s’est lui
aussi donné du temps pour travailler sur mes manuscrits. Outre ma sœur et mon
père, Sheryl, Roger et Gary se sont aussi consacrés à la relecture et m’ont aidé
de leurs suggestions avisées. D’autres commentaires précieux me furent donnés
par Julie Bortnik, Dick Brown, Mac Calhoun, Lynette Dumble, Carol Hoeve, Janet
Howard, Andre Marrou, Pat Peterson, Bob Rush, Clark Smith, Michael Smith, Karen
Ruwart Swindell, Jerry van Natta, Connie Vinci, Luanne Willbanks, et Jarret Wollstein.
Leurs contributions m’a aidé à traité complètement chacune des grandes questions
que j’aborde. .
Je tiens aussi à témoigner ma reconnaissance à mon
éditrice, Barbara Hart et à son équipe de l’agence Publications Professionals
; à Brian Betzold, mon illustrateur ; à David Howard, qui a réalisé la couverture
; ainsi qu’à Ed et Judy Petzold de PCCResources qui ont réalisé la PAO. Tous
ont mis à ma disposition des talents que je ne possède pas.
Beaucoup d’autres
encore m’ont aidé, encouragé, conseillé quand ils apprirent mon projet d’écriture.
A eux aussi je destine mes remerciements les plus chaleureux. Je veux dire à tous
ceux qui m’ont donné un peu ou beaucoup d’eux-mêmes que ce livre est aussi un
peu le leur car nul n’écrit un tel ouvrage tout seul.
Copyright © 1992, 1993 par Mary J. Ruwart
Tous droits réservés
pour la reproduction de tout ou partie de l’oeuvre sous quelque forme que ce soit,
reproduction spéciale autorisée pour le site ADEL
Publié par SunStar Press
P.O. Box 342 Kalamazoo, Michigan 49005-0342
Bibliothèque du Congrès Catalogue
en cours de publication
Ruwart, Mary J.
Guérir notre monde : les autres
pièces du puzzle / Mary J. Ruwart. --Rev. ed.
p. cm.
Inclut les références bibliographiques et l’index.
ISBN 0-9632336-2-9 :
$14.95
Dans les pages qui suivent, je ne vous proposerai rien d’autres que de simples faits, des raisonnements marqués au coin du bon sens ; je n’ai aucun autre avertissement que celui-ci à fournir au lecteur, à part que je l’invite à se dépouiller de toute réserve et de tout préjugé afin qu’il laisse sa raison et ses sentiments se déterminer d’eux-mêmes ; je l’invite à tenir compte, ou plutôt à ne pas mésestimer la véritable nature de l’homme et à ouvrir son esprit au-delà de cette simple lecture.
Thomas Paine
La guerre et la pauvreté ne sont pas le résultat de l’égoïsme des autres, mais ceux de la manière dont nous réagissons à ce supposé égoïsme. Si nous aspirons à changer le monde, pensons d'abord à nous changer nous-mêmes.
Chapitre 1. La politique du bon voisinage
Nous sommes bien conscients
que si nous agressons, volons ou trompons nos voisins, nous déclencherions alors
une vague d’agressivité et d’affrontements. Et pourtant nous pensons que de ces
mêmes actions engendrent la paix et l’abondance si elles sont mises en œuvre au
nom de « l’intérêt général ».
Chapitre
2. La richesse ne connaît pas de limites !
L’utilisation créative de ressources existantes est la base de la création
de richesses. La créativité ne connaît virtuellement aucune limite, la richesse
non plus.
Chapitre
3. Détruire
des emplois
Lorsque nous utilisons la coercition
pour accroître les revenus des salariés les plus désavantagés, nous ne réussissons
qu'à les rendre plus pauvres.
Chapitre
4. Eliminer les petites
entreprises
Il n’y a qu’en Amérique que des immigrants pouvaient s’enrichir à partir de
rien. Malheureusement ceci ne serait plus possible aujourd'hui.
Chapitre
5. Mettre notre santé en danger
Le passage de tout médicament par les autorités
sanitaires nous donne l'illusion d'être protégés contre tout abus. Mais en réalité
ce contrôle nous coûte notre argent, notre santé et quelquefois nos vies.
Chapitre 6. Nous protéger jusqu'à nous tuer
En allant jusqu'à nous agresser afin que nous ne puissions
faire usage de substances dangereuses, les autorités nous interdisent l'usage
de drogues qui pourraient nous sauver.
Chapitre 7. Créer ces monopoles qui nous
contrôlent
La plupart des monopoles ne résultent pas
d'hommes d'affaires cupides mais d'agressions réalisées en notre nom.
Chapitre
8. Saccager notre environnement
Le meilleur moyen de protéger l'environnement
est d'en posséder une partie et de tirer profit de son entretien.
Chapitre
9. Banquer sur l'agression
Nous avons mis en place un monopole d'émission de la monnaie
en espérant contribuer ainsi à la stabilité monétaire. Mais par ce moyen agressif
nous n'avons fait que créer des cycles artificiels d'expansion et de récession.
Chapitre
10. Apprendre ce que nos écoles ne peuvent pas enseigner
Comment obtenir de nos enfants qu'ils rejettent la coercition quand nous
les éduquons dans un système basé sur ce principe ?
Chapitre 11. Sauter par dessus la trappe à la pauvreté
Quand nous utilisons
la coercition pour soulager la pauvreté elle même produit de l'agression, nous
ne réussissons qu'à rendre la pauvreté plus criante encore.
Chapitre 12. On reconnaît l'arbre à ses fruits
Il apparaît bien
que l'agression engendre la pauvreté plutôt que l'opulence.
Chapitre 13. L'autre pièce du puzzle
La justice ne consiste
pas à punir l'agresseur mais à satisfaire la victime.
Chapitre 14.
En finir avec la pollution
Faire réparer les dommages causés est la meilleure des dissuasions
!
Chapitre 15. Deals de mort
La répression en matière
de drogues tue plus de drogués que ne le fait la drogue elle-même !
Chapitre 16. Faire échec à
l'agression
La seule façon de nous
protéger de l'agression est de refuser le pouvoir que l'Etat nous donne d'agresser.
Chapitre 17. Remettre
en place les pièces du puzzle
La mise en pratique
de la non-agression est porteuse de paix sociale et de prospérité nationale.
Chapitre 18. Des repères pour notre monde
Le meilleur
moyen d'aider les pays les plus pauvres est la pratique de la non-aggression.
Chapitre 19. La menace communiste
est tapie au fond de nos esprits
L'usage
de la coercition chez nous génère des ennemis intérieurs.
Chapitre 20. La Défense nationale
La meilleure défense contre l'agression étrangère est la
non-aggression intérieure.