PREMIÈRE PARTIE
Nous sommes bien conscients que si nous agressons, volons ou trompons nos voisins, nous déclencherions alors une vague d’agressivité et d’affrontements. Et pourtant nous pensons que de ces mêmes actions engendrent la paix et l’abondance si elles sont mises en œuvre au nom de « l’intérêt général ».
LA RÈGLE
D'OR Alors que nous étions enfants nous avions appris comment nous comporter avec les autres bambins de notre âge. La plupart d’entre nous se rappellent comment nos parents nous prenaient à part après une dispute. « Qui a commencé ? » Déterminait souvent celui qui devait recevoir la punition la plus sévère. Même à l’âge tendre nous nous rendions compte que si personne ne donnait le premier coup aucune lutte n’était possible. Nous contribuions à maintenir la paix en faisant de notre mieux pour ne pas frapper le premier. Cette approche nécessitait que nous contrôlions nos réactions : plus possible de tabasser ceux dont nous n’aimions pas les vêtements, pas moyen de se laisser aller à transformer les plus faibles en punching-balls. Nous devions tolérer les comportements inoffensifs ainsi que les qualités et les défauts des autres. Cette tolérance ne devait pas concerner seulement les personnes mais aussi leurs biens puisque s’emparer de leurs jouets sans leur permission ou les abîmer c’était aussi être à l’origine d’une querelle. En conséquence, notre engagement à maintenir la paix n’impliquait pas seulement notre tolérance mais aussi la reconnaissance de leur droit de propriété sur leurs biens. Nous devions donc nous réfréner afin de ne pas initier la violence ou le vol. Ce fut notre premier pas pour créer une atmosphère paisible dans notre petit coin de galaxie. Le deuxième pas fut, pour le moins, aussi important. Si nous frappions les autres, leur prenions leurs jouets ou les abusions délibérément en les trompant, nous devions alors réparer les torts causés. C’était à nous de leur payer un jouet avec nos faibles moyens, et nous devions même nous acquitter d’un jouet plus haut de gamme à titre de dommages et intérêts. Il nous appartenait de faire savoir à nos dupes que nous leur avions menti. Nous devions aussi porter, par exemple, les livres de celui que nous avions blessé au bras. En rétablissant les situations déséquilibrées par nos faits et gestes, nous espérions supprimer les tensions. Ainsi notre programme d’apaisement comporte deux phases : d’abord honnêteté, tolérance et respect des autres et de leurs propriétés, puis au cas où nous aurions transgressé un de ces principes, il nous faudrait réparer nos fautes. Nous nous référerons à cette approche « tolérance des choix des autres et réparation des fautes » comme pratique de la « non-agression ». Comment assurer la prospérité dans notre quartier Lorsque nous sommes devenus des adultes, nos compagnons de jeu sont devenus nos voisins. Le niveau de tranquillité dont nous pouvions jouir dans notre communauté devait alors dépendre du nombre de nos voisins ayant adopté les principes de non-agression appris dans leur enfance. Il en allait de même pour les valeurs de propriété que pour celles de la paix. Effectivement, là où les vols et les agressions pullulaient, les valeurs de propriété étaient ignorées. Nous avions appris que la prospérité n’était possible que lorsque les agressions constituaient l’exception et non la règle. Nos expériences nous suggèrent que le chemin vers un monde de paix et de prospérité passe par la pratique de la non-agression et l’encouragement au respect de ladite pratique. Dans une relation interindividuelle nous appliquons cette règle. Nous ne volerions jamais notre voisin de pallier d’autant plus que nous le connaissons et avons pris l’habitude de l’appeler par son prénom. En tant qu’adultes nous ne nous sentons pas plus de droits sur sa voiture et son argent que nous n’en revendiquions sur ses jouets quand nous étions gamins. Nous pratiquons la non-agression en respectant ce qui lui appartient légitimement. Notre voisin s’habille peut être avec des fringues tellement immondes que nous n’accepterions pas d’être vu vivant dans un tel attifement. Ce n’est pourtant pas là une raison pour lui administrer des baffes, nous pratiquons la non-agression en tolérant chez les autres ce que nous ne concevons pas chez nous. Et si notre voisin ne donne pas à notre œuvre charitable favorite, nous ne lui raconterons pas que ses contributions sont gaspillées dans le simple espoir qu’il donne à la même œuvre que la nôtre. Nous pratiquons aussi la non-agression en ne cherchant pas à tromper. Et si, par accident, nous portons atteinte aux biens et à la personne de notre voisin, nous lui serons aussi redevable de réparation. En fait nous pratiquons la non-agression en réparant tous les dommages que nous avons pu causer. Nous ne ferons pas appel à d’autres voisins pour nous en prendre à notre voisin de pallier, pour le voler, le molester ou l’arnaquer. Au cas où notre victime subirait l’agression, il chercherait probablement à se venger, peut-être avec quelques uns de ses amis. Le cycle de vendetta pourrait alors se poursuivre indéfiniment. L’agression appelle l’agression et ceux qui s’en mêlent peuvent tour à tour se compter comme victimes et agresseurs. Lancer les hostilités est un conseil pour allumer une guerre de voisinage avec son cortège de pertes en matière de tranquillité et de prospérité. Nous pratiquons la non-agression en refusant de nous joindre à ceux qui nous pressent de leur prêter main forte dans leurs querelles. Etant donné que nous avons choisi des relations de bon voisinage il apparaît que ceux qui ont déclenché des voies de faits doivent payer eux-mêmes le prix de leur agression. Nous connaître nous-même Avant de plaider notre irresponsabilité au sujet des plaies de ce monde, regardons y d’un peu plus près. En 1960, Stanley Milgram a conduit une série d’expériences à l’Université de Yale afin de déterminer si des gens policés et bien sous tous rapports pouvaient être convaincus de porter atteinte à leurs semblables sans que l’on ait pour cela à les contraindre de le faire sous la menace. Le protocole de l’expérience supposait que le cobaye soit lié sur un siège censé lui administrer des décharges électriques d’intensité croissante à l’initiative d’un volontaire. Bien sûr il ne s’agit pas là d’électrocuter qui que ce soit, les chocs électriques sont factices, mais le volontaire n’est pas informé. Chaque fois que la pseudo victime ne parvient pas à répéter correctement une paire de mots, le volontaire est censé lui envoyer une décharge, faible d’abord puis provoquant des douleurs croissantes. Un faux volontaire mis dans la combine en censé seconder le premier. Lorsque le voltage eut atteint le tiers du niveau maximum, le scientifique dirigeant le test demanda à mettre fin à l’expérience. Le faux volontaire tentait alors de convaincre le premier que l’expérience pouvait continuer. Dans chacun des vingt tests, le vrai volontaire mit effectivement fin à l’expérience. Apparemment, une personne moyenne ne se laissait pas convaincre par une autre personne de continuer les tortures contre son gré. (1) Mais une autre étude eut des résultats très différents. Les deux expérimentateurs inversèrent leur rôle de façon à ce que ce soit le scientifique qui se tienne aux côtés du volontaire et l’encourage à l’instar du faux volontaire de l’expérience précédente. Lorsque la pseudo victime se mit à hurler au tiers du voltage maximal, seulement 20 % des « tortionnaires improvisés » refusèrent de continuer. Au 2/3 du voltage maximal, le « supplicié » fit savoir qu’il avait des problèmes cardiaques et qu’il craignait pour sa vie. 15 % des volontaires restant s’en arrêtèrent là alors que le scientifique tentait de les rassurer sur le caractère inoffensif de l’expérience. 65 % des volontaires infligèrent de faux chocs électriques bien après que leur victime ait cessé d’émettre des sons. Etant donné que le « supplicié » était dissimulé dans une pièce voisine, quelques volontaires craignirent qu’il fut inconscient et s’inquiétèrent beaucoup pour sa sécurité. Pourtant, ils obéirent aux injonctions du scientifique jusqu’au voltage maximum ! (2) Le scientifique n’eut pas à se faire obéir par la menace, il suffisait d’exiger verbalement. Même quand les volontaires craignait pour la sécurité de la victime, ils acceptaient d’obéir aux ordres d’une figure d’autorité, mais refusaient cette obéissance à un de leur pair. Suite à l’expérience, un entretien eut lieu avec chacun des volontaires, certaines tendances émergèrent. Les 20 % qui prirent sur eux d’interrompre l’expérience se sentaient personnellement responsables des chocs qu’ils infligeaient. Ils arrêtèrent tout simplement car la victime le leur avait demandé. Ils devaient donc penser qu’il leur appartenait de ne pas porter atteinte à leur prochain même si une personne, qu’elle quelle soit le leur demandait. Ceux qui continuaient avaient plutôt tendance à faire porter la responsabilité de leurs actes sur le dos du scientifique ou encore de la victime qui n’était pas capable de donner de bonnes réponses. Cependant ils n’étaient prêts à abandonner leur responsabilité que dans le cas où l’ordre donné venait d’un scientifique et non d’un autre volontaire. Un commentaire très souvent entendu fut : « Je ne faisais que ce que l’on me demandait ». (3) Des déclarations similaires furent produites par les exécuteurs nazis des camps de la mort. Nous nous en remettons aux figures d’autorité car nous pensons qu’ils en savent plus que nous. Si une erreur est commise il est aisé de leur en faire porter la responsabilité. Pour autant il n’appartient qu’à nous de choisir les figures d’autorité auxquelles nous obéissons. Choisir parmi ces figures celles qui exigent de nous des actes d’agression ne nous enlève aucune responsabilité pour nos actes. Chacun d’entre nous aimerait croire qu’il se serait trouvé parmi la minorité qui a refusé d’obéir au scientifique. Mais quand Milgram a demandé aux volontaires n’ayant pas commencé l’expérience la limite des chocs qu’ils administreraient, aucun ne pensait pouvoir dépasser la limite des 2/3 du voltage maximum. (4) Il en ressort qu’entre ce que nous pensons pouvoir faire et ce que nous pourrions réellement faire, il existe une grande marge. Nous pensons que nous sommes attachés à la pratique de la non-aggression et que c’est l’égoïsme des autres qui est à blâmer pour les guerres et la misère. L’expérience de Milgram prouve que nos propos et nos actions ne sont pas toujours en cohérence et que nous pouvons ne pas en être conscients. Si nous voulons vraiment aider le monde, nous devons d’abord identifier comment nous pouvons être à l’origine de ses problèmes. Examinons d’abord nos réactions à partir d’exemples d’agressions de la vie quotidienne. Comment nous violons quotidiennement le principe de non-agression sans même nous en rendre compte ! Admettons que nous voulions un nouveau parc dans notre quartier, comment allons nous obtenir satisfaction ? Nous pouvons faire appel à nos voisins ayant le même souhait afin de lever des fonds pour créer ce parc, nous pourrions monter une société qui serait propriétaire de ce parc et dont les voisins accepteraient d’être actionnaires, toute autre façon de réaliser notre projet en partant des contributions volontaires serait possible. Ceux qui n’apporteraient aucune contribution à la création du parc mais qui souhaiteraient tout de même en profiter le pourraient, à condition d’en payer un droit d’entrée. Evidemment notre projet respecte alors le principe de relations de voisinage basées sur le volontariat et la non-agression. Si notre plus proche voisin ne souhaite pas contribuer au financement du parc ni l’utiliser à titre de visiteur payant, nous ne le forcerons en aucune manière Bien sûr, une autre façon de procéder serait de voter un nouvel impôt pour acheter et entretenir le parc. Si la majorité des voisins vote pour cet impôt alors notre voisin qui n’en voyait pas l’intérêt serait bien obligé de verser son obole pour ce parc dont il n’entendait pas profiter. Au cas où il refuserait de payer ce pourquoi les autres ont voté, des représentants de la loi, agissant au nom de la communauté, le forceront à sortir ses pécunes et par la force si il le faut. Le voisin n’aura pas trop à résister, si il tente de se défendre il pourrait même y perdre la vie. Ne tenterions nous pas d’utiliser ce que l’on appelle l’Etat pour forcer la main de notre voisin ? Serions nous alors à l’initiative d’une agression contre ce pauvre voisin qui n’avait même pas tenté de nous tromper ou de nous voler ? Mais alors notre voisin ne chercherait-il pas à se venger en utilisant à son tour l’Etat pour nous contraindre à financer des projets qui lui sont chers mais dont nous n’avons nul besoin ? N’alternerions nous pas alors dans les rôles d’agresseur et de victime suivant que nous nous trouvions du côté de la majorité ou de la minorité ? N’utiliserions nous pas la force publique à tour de rôle afin de nous contraindre mutuellement ? Au travers de l’impôt les pacifistes versent leur obole pour acheter des machines de mort, les végétariens paient les subventions aux fourrages et à l’abattage pour les troupeaux, les non fumeurs sont mis à contribution pour soutenir la production de tabac et pour la recherche contre les retombées de la tabagie sur la santé. Dans de telles situations, ces minorités là sont victimes et non initiatrices de l’agression. Leur seul crime est de ne pas souscrire aux priorités de la majorité. L’impôt est pire que le vol, il ne tolère pas l’échelle des préférences et les points de vue moraux de certains. L’imposition constitue pour nous une façon d’imposer la réalisation de nos choix à tous y compris à ceux qui ne les partagent pas. En tant qu’individus nous ne devrions pas plus soutenir l’imposition que n’importe quelle autre forme d’agression commise par le biais de l’Etat. Pourtant, ainsi qu’il apparaît dans nos lois, nous ferions partie d’un corps social dont les vues sont hétérogènes, et ce serait en tant que nation, que société, que conscience collective que nous pensons que l’agression nous sert collectivement. Comme le dirait Frédéric Bastiat l’Etat est cette grande fiction par laquelle chacun croit pouvoir vivre aux dépens de ses voisins. Mais comme nous le verrons plus loin cette croyance est fausse. L’agression génère misère et dissensions dans notre ville et dans notre pays de la même façon qu’il sème la zizanie dans notre voisinage. Comment pourrait-il en être autrement ? L’agression ne crée pas plus la paix et la prospérité car nous en faisons usage en tant que collectif plutôt qu’en tant qu’individu. Les mêmes moyens produisent les mêmes fins. C’est aussi évident que notre nez au milieu de notre figure et aussi difficile à voir ! Nous ne pouvons nous en rendre compte qu’en en voyant le reflet. Cependant l’usage de l’impôt et d’autres formes d’agressions étatiques est tellement ancré dans notre culture qu’un de nos adages prétend que rien n’est certain dans la vie à l’exception de la mort et des impôts. L’esclavage aussi, à une époque, était considéré comme universel. La taxation est considérée comme indispensable dans notre civilisation contemporaine, comme ce fut le cas pour l’esclavage par le passé. Les thuriféraires de l’impôt répondront qu’il n’est pas utile de faire usage de la force pour obtenir le paiement des contributions obligatoires, que les gens ont accepté l’impôt en tant que contrepartie inévitable de toute vie en société. La plupart des esclaves obéissaient avant que leur maître ne fasse usage du fouet, nous pourrions pourtant difficilement avancer qu’il s’agissait là d’une preuve de leur acceptation de la servitude. Aujourd’hui nous y voyons plus clair sur l’institution de l’esclavage, de la même façon nous verrons un jour les agressions étatiques d’une façon différente, nous réaliserons que l’institution de l’impôt n’est pas la contrepartie de la vie en société. De la même façon que nos ancêtres ont tenté de prouver la rationalité de l’esclavage, nous nous sommes bercés de l’illusion d’une taxation paisible et légitime, le constitution prétend bien que nous consentons à l’impôt. A l’image de ces volontaires qui continuaient à électrocuter leurs victimes sur l’insistance du scientifique, nous pensons que notre agression est justifiée et peut-être même que ses motifs sont nobles. Nous pensons vraiment que nous pouvons créer un monde de paix et d’abondance si nous obtenons le pouvoir de forcer la main aux autres égoïstes pour qu’ils fassent ce qui nous paraît bien. Pour nous le recours à l’impôt est indispensable, notamment pour financer l’armée, aider les pauvres, prendre en charge l’assainissement de l’eau, de l’air, etc … Mais comme nous le démontrerons dans les chapitres qui suivent, ceci est un préjugé puisque l’agression quelque forme qu’elle prenne porte préjudice aux autres et à nous mêmes. Qui sème le vent récolte la tempête. La deuxième partie de cet ouvrage (Pardonnez nous nos offenses : Comment nous créons la misère dans un monde d’abondance), illustrera comment nos offenses si bien-intentionnées génèrent la pauvreté, compromettent notre santé, détruisent notre environnement et encouragent le développement de monopoles qui nous manipulent. Les intérêts catégoriels profitent de notre naïveté en utilisant notre défiance vis à vis des égoïsmes afin de nous monter les uns contre les autres pour leur seul profit. En essayant de contrôler les autres nous faisons le jeu de ceux qui veulent nous contrôler. Une fois que nous aurons constaté le caractère insensé du recours à l’agression, la troisième partie de cet ouvrage (Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé : Comment nous semons le trouble dans un monde d’harmonie) nous indiquera comment traiter ceux qui nous agressent. Cette « autre pièce du puzzle » nous permettra de créer paix et prospérité dans notre environnement. Mais d’abord, il nous appartient de prendre conscience des actes agressifs que nous commettions sans nous en rendre compte, et d’en accepter la responsabilité. Ainsi que des volontaires refusant de continuer à électrocuter leurs victimes en dépit des commandements de personnes ayant autorité, nous devons aussi reconnaître et accepter le choix des premiers concernés. Ce n’est qu’en agissant de la sorte que nous sommes légitimés à agir à l’égard des agresseurs. L’agression est au cœur de notre culture et elle existe sous bien des formes. La taxation n’en est qu’un exemple mais il s’agit de sa forme la plus répandue. Si ce concept demeure incompréhensible pour vous, rendez-vous alors compte de l’effort de prise de conscience que vous devez encore accomplir. Peut-on encore, comme les enfants, préférer cinq pièces de 10 cents à une pièce d’un euro ?
| Les hommes ont le droit de faire usage de la force physique seulement à titre de représailles et uniquement à l’encontre de ceux qui les ont agressé. Ce principe d’éthique est clair et net, il pose la différence entre le meurtre et l’autodéfense. Ayn Rand, romancière américaine auteur de « LA SOURCE VIVE » Tu ne tueras point. Tu ne voleras point. Tu ne porteras pas de faux témoignages contre ton prochain. Tu ne convoiteras point les biens de ton prochain. LA SAINTE BIBLE. Exode 20 :13 - 17
La majorité de ce que je devais savoir… je l’ai appris à l’école maternelle … être fair play. Ne pas frapper les autres, ranger mon bordel, ne pas prendre ce qui ne m’appartient pas, s’excuser d’avoir causé des désagréments Robert Fulqhum. ALL I REALLY NEED TO KNOW I LEARNED IN KINDERGARTEN.
Il confessera son péché, et il restituera dans son intégralité l'objet mal acquis, en y ajoutant un cinquième ; il le remettra à celui envers qui il s'est rendu coupable. LA SAINTE BIBLE. Nombres 5 : 7
Les principes ne sont pas d’emblée des créations juridiques, ils doivent être découverts. Un principe fondamental fut découvert, par exemple, par des esprits rationnels qui se rendirent compte qu’il n’était pas de leur intérêt de se voler les uns les autres, étant donné que les rapines mutuelles mènent tout droit à la ruine mutuelle. Voler est donc devenu quelque chose de mal (destructeur de vie). Ce n’est pas là une convention sociale arbitraire mais une règle de survie. Richard W. Grant. THE INCREDIBLE BREAD MACHINE La cause des désordres n’est pas la tolérance mais l’intolérance. Pierre Bayle
|