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Pourquoi la Révolution Libertarienne ?
On nous dit souvent
que nous, Libertariens, devrions rentrer dans la ligne du politiquement
correct, que nous devrions mettre la pédale douce sur nos positions les plus
controversées et faire des compromis avec les hommes de l’État et de
l’Establishment. Si nous devions nous aligner, alors pourquoi nous prétendre encore radicaux ? Pourquoi continuer le militantisme ? Pourquoi apparaître comme des extrémistes ? Pourquoi vouloir la révolution ? Nos positions et notre stratégie politique dérangeante ne risquent-elles pas de faire peur à nos alliés potentiels ? Ne vaut il pas mieux être calme, conventionnel et gentil ?
Pour des raisons qui ont déjà fait l’objet de nombreux développements, nous croyons que cela arrivera dans un relativement proche avenir. Quand cela arrivera, les gens rechercherons les explications de cet écroulement et de nouvelles idées pour créer une société durablement ordonnée, paisible et prospère loin de tout chaos destructeur. Nous ou eux Des problèmes extrêmes amènent des solutions extrêmes et la
situation après le chaos posera un problème extrême. Si nous les Libertariens
ne sommes pas prêts à nous battre pour des solutions Libertariennes extrêmes,
alors inévitablement les solutions extrêmes viendront de la seule autre
option : celle des extrémistes étatistes, des extrémistes
« écologistes » étatiques, des fous religieux, des nationalistes, des
racistes, des groupes socialistes, fascistes ou communistes, des leaders
charismatiques autoritaires ou populistes, ou peut-être d’avocats de
« nouvelles » formes d’étatisme. Dans le passé, tous les effondrements d’un système étatique
ont mené à la reproduction de l’État et à la création d’un nouveau système
étatique. La plupart des étatistes et même quelques Libertariens pessimistes,
disent que ce sera toujours comme ça. Néanmoins, la révolution américaine de
1776, et d’autres exemples, montrent qu’il est possible de remplacer un système
étatique par un système moins étatique. En effet, la réduction de la classe des
parasites étatistes (des hommes d’État et de leurs intérêts) pendant la période
révolutionnaire chaotique, amènent généralement un nouveau régime moins exploiteur que leur prédécesseur, comme
il y a moins de bouches parasitaires à nourrir et donc moins de besoins de
taxes à extorquer au peuple. Cette réduction initiale de la charge de
l’exploitation est ce qui amène un retour d’une relative stabilité et
prospérité après chaque changement révolutionnaire de régime. Puisqu’une société Libertarienne est nécessairement moins
étatiste que tout autre système étatique, sa création, dans cette perspective,
pourrait seulement être un changement en terme de degré (néanmoins extrême),
plutôt qu’un changement de type, d’après les expériences historiques. Et
l’histoire est remplie d’exemples en terme de changement de degré. Ainsi, même
en supposant que l’histoire soit simplement cyclique, plutôt que
révolutionnaire ou progressiste, une théorie à revoir dans tous les cas, une
révolution Libertarienne est au moins dans les limites du possible. Et nous croyons que la révolution Libertarienne est bien
plus que simplement possible : nous croyons qu’elle est inévitable, ceci
est basé sur notre propre expérience de ses intérêts et sur d’autres évidences. Certains croient que le système politique américain donnera
toujours de manière ultime, un leader consensuel qui guidera le système à
travers les aléas et préservera l’alliance Démocrate/Républicain traditionnelle
entre le gouvernement et les intérêts des affaires. Cette foi sera démentie
dans la crise à venir. Abraham Lincoln et Franklin Roosevelt ont souvent été cités comme des exemples de l’invincibilité du système traditionnel avec deux partis politique. Pendant leurs règnes, et le règne d’autres leaders protégeant l’Establishment US, l’Amérique a du rendre ce système légitime en faisant appel principalement au système économique de la libre entreprise et à ses grandes réserves de richesses privées. Les taxes étaient si basses que l’État pouvait facilement les augmenter pour embaucher ou s’acheter d’une autre manière les pauvres et les intellectuels qui pouvaient déclencher une autre révolte et il y avait toujours une relativement forte partie de la richesse de la nation dans les mains du peuple. Le contrôle de l’État sur l’économie et les réglementations dans les principales industries étaient si limités que l’État pouvait facilement imposer de nouveaux contrôles pour protéger l’intérêt dominant de la « concurrence excessive » et ainsi les détourner d’un conflit destructeur du système politique tant que le système serait suffisamment libre pour éventuellement prendre une mesure pour faire revenir la prospérité. L'État
atteint aujourd'hui les limites de son parasitisme Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et ce sera même encore
moins le cas dans la crise à venir. L’État taxe déjà (et de plus en plus) le plus gros de ce que la nation produit au
bénéfice d’une classe publique improductive. L’économie est empêtrée dans la
vaste et toujours croissante toile de l’étouffante bureaucratie régulatrice.
Les solutions aux crises traditionnelles qui veulent « plus de taxes, plus de régulations » draineront de
moins en moins de recettes fiscales (courbe de Laffer) et empêcheront le retour
de la croissance économique. Elles pousseront de vastes pans de la population
américaine dans une désespérante pauvreté et une révolte grandissante. Les
membres de la classe étatique se déchireront entre eux pour capter une plus
grande part des impôts sur les revenus directs et indirects, dont la perception
se réduit. Le résultat sera un prolongement de la pauvreté et une politique
économique instable, laquelle dans l’histoire récente est arrivée à trouver un
équilibre relatif sous des formes de totalitarisme étatique extrême ou de
dictature. Si cela arrive, les États-Unis, en tant que bastion d’une
(relative) liberté et prospérité, disparaîtront pour toujours, remplacés par
une nouvelle ère sombre de totalitarisme étatique mondial et de politiques économiques,
technologiques, sociales, environnementales décadentes. L’accumulation commune
de taxes, de réglementations, de lois vicieuses, et d’impérialisme est déjà
graduellement en train de nous conduire vers ce genre de monde et vers la crise
finale de l’étatisme. Après la crise à venir, nous aurons à choisir entre le Libertarianisme ou diverses formes de tyrannies. Il n’y aura pas d’option modérée. Les modérés ne peuvent pas gagner les révolutions modernes majeures. Les compromis requièrent la stabilité et la prospérité. L’histoire moderne donne aux libertariens une bonne raison
d’espérer. Depuis la fin du 18ème siècle, les crises économiques et politiques majeures de par
leurs dommages ont permis les victoires des mouvements de masse motivés par les idéologies politiques les plus
neuves. Ces idéologies, à la fois relativement bonnes et relativement
diaboliques, devinrent des succès de masse car elles attiraient le soutien
d’ambitieux révolutionnaires à la recherche de nouvelles réponses et de
nouvelles solutions. Ces succès idéologiques ont restructurés la société car
ils ont attirés le type de personne qui gagne les révolutions et créé de
nouveaux systèmes économiques et politiques. Au cours du 18ème
siècle et au début du 19ème , ces mouvements, comme pour la
révolution américaine et française, amenèrent des régimes libéraux classiques
imparfaits mais meilleurs que ceux qui les précédaient. Au cours du 20ème
siècle, ces mouvements, en Russie, en Italie, en Allemagne, et en Chine
devinrent purement des régimes diaboliques communistes ou fascistes. Le plus
neuf et dynamique des mouvements idéologiques dans la crise et la destruction à
venir sera le mouvement Libertarien. Et ceci est la raison pour laquelle nous avons besoin d’individus courageux, motivés, de Libertariens radicaux, militants, extrémistes et révolutionnaires. Nous sommes les graines de la révolution Libertarienne à venir. Chacun de nous est une graine de la destinée historique. Nous sommes les seuls qui construiront la révolution Libertarienne dans sa forme la plus pure, forte, radicale et révolutionnaire, grâce aux révolutionnaires ambitieux et motivés du futur qui rechercheront de nouvelles réponses et des nouvelles solutions. En agissant ainsi, nous créerons une révolution Libertarienne victorieuse et une société Libertarienne. Libertariens d'action versus Libertariens de salon Mais que penser des Libertariens qui se compromettent, des modérés, des lents, des diplomates, des pessimistes, et de ces autres qui adaptent leurs politiques à la réalité temporaire du présent ? Ils n’ont nul intérêt à devenir les révolutionnaires du futur. Aucun modéré ou pessimiste, sur aucun point de vue, n’a d’intérêt à être un révolutionnaire. Ces Libertariens modérés ont leurs place dans le mouvement Libertarien actuel, et ils ont pour l’instant leurs fonctions historiques. Nous pouvons apprendre d’eux. Ils ont leurs faiblesses mais ce sont aussi toujours nos alliés. Les vrais révolutionnaires Libertariens perdront leur temps en s’opposant à leurs erreurs. Ce n’est pas notre mission. Notre mission est de renforcer et d’étendre le nombre de nos militants révolutionnaires et de rallier à la résistance politique à l’étatisme. Quand le temps sera venu, nos alliés les plus faibles seront debout avec nous et nous avec eux. Notre ennemi est l’étatisme, pas nos amis Libertariens. En ces temps de stabilité politique, d’apathie politique généralisé, et d’inertie étatique, les Libertariens les plus mous dominent le mouvement. Pourtant lors de la crise à venir, quand les révolutionnaires seront stimulés et motivés par les opportunités et les défis du changement, les Libertariens mous seront paralysés par leur propre peur et leur paranoïa. Ceux qui ne se prépareront pas eux-mêmes pour la révolution, seront détruit par elle. En temps normal, les révolutionnaires sont méprisés et condamnés par les esprits les plus faibles comme étant des lunatiques et des perdants. Au moment de la révolution, néanmoins, les révolutionnaires sont le guide, la force et le salut de ceux qui les avaient critiqué. La pierre qui était rejetée par les constructeurs deviendra la première du nouveau temple de la liberté. Cultiver le militantisme révolutionnaire, dans la préparation des désastres politiques et économiques prévisibles futures, est communément présenté comme une forme de désillusion ou d’insanité. Ceux parmi nous qui s’engagent dans le militantisme révolutionnaire sont souvent rejetés car jugés à la fois comme des paranoïaques et des individus détestables. Les militants étatistes et révolutionnaires répondent à cette description. Mais nous, les révolutionnaires Libertariens, ne sommes pas plus paranoïaques que les gens qui achètent couramment des polices d’assurances pour leurs automobiles, maisons, entreprises ou encore des assurances vie pour les cas possibles d’accidents, de désastres ou de mort. Notre révolutionnarisme est tout simplement « une police d’assurance idéologique » contre les désastres nationaux qui sont survenus périodiquement à travers les 6000 ans d’histoire humaine que nous avons traversé. Ce serait être naïf ou mal informé que de supposer que de pareilles crises n’arriveront plus ou ne pourront plus jamais arriver. Nous sommes simplement en train de suivre le bon sens des boy-scouts dans leur maxime : « Toujours Prêt ». Concernant la paranoïa du complot commune à l’aile droite et l’aile gauche des étatistes, nous ne prenons pas parti. Toutes les conspirations secrètes seront trop faibles pour résister à la révolution ouverte Libertarienne. La fonction de la paranoïa autour de la théorie du complot est de désactiver politiquement les rebelles rejetant l’État. La paranoïa développe la puissance des dirigeants politiques dans l’esprit des rebelles, les intimidants et leur faisant abandonner la rébellion ouverte. La paranoïa est l’opposé absolu du courage révolutionnaire. La paranoïa concentre aussi son attention sur les individus et les groupes oppressants, plutôt que sur le système étatique en lui même. Ainsi la paranoïa sert également d’outil de confusion dans la lutte révolutionnaire. Les révolutionnaires Libertariens exècrent ils tout ? Si nous exécrons, nous exécrons seulement l’action des dirigeants politiques qui utilisent la violence ou les menaces d’utilisation de la violence contre des gens paisibles et inoffensifs. Nous croyons que les taxes, les réglementations, les lois vicieuses et l’impérialisme sont des actes menaçants et violents non nécessaires et destructeurs, des actes d’agression, entrepris par et à travers l’État. Il n’y rien de mauvais dans l’exécration de ceux qui admettent la force autorisée contre d’autres, en effet, pareille haine est une motivation naturelle et nécessaire à notre défense politique, à celles des autres, ainsi qu’à la lutte pour la liberté individuelle universelle. Les préceptes de la raison, néanmoins, disent que cette haine s’adresse seulement aux agresseurs, proportionnellement aux actions de la personne haïs et avec la possibilité de changer d’attitude si elle se repent et réforme son comportement malveillant. Quand la haine est limitée et que son objet est celui exécrable, alors elle peut être bonne. Mais tous les Libertariens rejettent et s’opposent à toutes les formes de haine irrationnelle basées sur le racisme, le sexisme, le rejet fondé sur l’âge, le partage de la société en classe autre que celle des politiques contre leurs assujettis , l’homophobie, la peur des immigrants, et l’intolérance religieuse et culturelle. Nous sommes des individualistes sociaux et tolérants (croyant en une société libre et individualiste), non pas des collectivistes intolérants. Nous reconnaissons que ces formes de haine irrationnelles sont la fondation de la vieille attitude étatique qui consiste à « diviser pour mieux régner », un instrument politique utilisé par nos oppresseurs étatiste pour garder le peuple tellement occupé à détester et combattre les autres que nous sommes incapable de nous unir dans une lutte commune contre notre véritable adversaire commun : l’étatisme. Nous croyons que le jour est venu où des millions de gens verront clair dans le jeu étatique de la haine irrationnelle et se soulèveront dans une lutte unifiée pour détruire avec succès toutes le formes d’étatisme. Assumons notre conscience révolutionnaire Le besoin d’une conscience révolutionnaire et d’une organisation révolutionnaire à l’intérieur du mouvement Libertarien est de plus en plus urgent. Les extrémistes et les révolutionnaires parmi nos ennemis étatiques sont partout en marche. Les extrémistes étatiques écologiques et les racistes sont organisés et impliqués, gagnant de nouveaux membres et retenant toujours plus l’attention des médias jour après jour. Leur terrorisme, les crimes haineux, et autres agitations sont grandement retransmis dans les médias et sur l’internet. La religion d’État et les dictatures culturelles qui souhaitent imposer leurs vues collectivistes de par le contrôle des écoles gouvernementales, le système fiscal, les lois morales et les autres instruments de l’État, se répandent comme un cancer à travers les églises, les mass-médias et la société. Ces rivaux étatistes sont également intolérants en matière de religion et de culture, mais ils sont très adroits dans le déguisement hypocrite de leur intolérance, utilisant le lugubre système scolaire gouvernemental, les impôts, les réglementations et d’autres instruments étatiques pour oppresser et endoctriner les gens avec leur « programme multiculturel de catégorisation en groupe : d’identité de groupe, de division de groupe, et de conflit de groupe. Ils cherchent à imposer leur programme intolérant, antireligieux, antitraditionaliste de manière coercitive. A la religion d’État et aux diktats culturels de la droite et de la gauche, les Libertariens répliquent en appelant à la séparation du gouvernement et de toutes les formes de religions et de cultures. Personne ne devrait jamais oublier que toutes les intolérances culturelles et religieuses sont l’inévitable hypertrophie de cette non séparation : ainsi en résultent les nettoyages ethniques, les guerres raciales, les génocides et les autres formes d’assassinat de masse étatique. Comme l’oppression et l’aliénation étatique du peuple augmentent, il y a aussi une hausse continue des mouvements et des sectes religieuses, lesquels exploitent ceux qui sont oppressés et aliénés et les détournent de la lutte politique révolutionnaire au profit de solutions nées de la manipulation, solutions décevantes, souvent imposées de façon autoritaire et ne débouchant sur rien. Bien que nous défendions leur droit de culte et d’organisation, nous reconnaissons également qu’ils servent l’étatisme en détournant le ras le bol de l’action révolutionnaire. Toutes ces forces étatistes, de la droite à la gauche, se préparent à la révolution à venir. Ils recrutent les graines de leur propre force de combat, dans la préparation de la lutte politique finale de la crise étatique à venir. Nous devons les dépasser en activisme, en extrémisme, en fanatisme et dans tous les autres arts de la révolution. C’est finalement la seule manière d’atteindre et de recruter les plus oppressés et les plus aliénés, particulièrement les jeunes et les « minorités », avant qu’ils ne subissent le lavage de cerveau de ces forces maléfiques. Nous devons nous préparer nous-mêmes à nous opposer et nous engager à anéantir tous les étatistes dans le prochain conflit révolutionnaire. Quelle forme prendra ce conflit ? Tous les Libertariens espèrent que la liberté d’expression et les élections libres survivront au choc initial de la destruction à venir du système étatique. Toutes choses considérées, il est plus que souhaitable que la révolution Libertarienne à venir soit paisible, légale et de nature démocratique. Néanmoins, nous devons être préparés mentalement à l’idée que
les événements puissent nous rejeter. Si, dans la future crise, les dirigeants
étatiques suspendent les élections libres, emprisonnent et persécutent systématiquement
les gens à cause de leurs opinions politiques ; si les dirigeants
renversent la démocraties, alors nous devons être psychologiquement préparés à
la seule alternative permettant le changement : la révolution armée. Nous
devons être prêt dans nos esprits, si dans l’éventualité d’une fin de la
démocratie et de la liberté d’expression nous devions renverser violemment
l’État et créer à se place une libre et démocratique constitution Libertarienne
républicaine. Nous ne devons pas
laisser penser aux étatistes qu’ils peuvent renverser la démocratie à leur
convenance, sans en risquer les plus épouvantables conséquences pour leurs
propres têtes. Nous croyons dans le changement des lois, pas en leur destruction
Une
adhésion inflexible à cette stratégie révolutionnaire
nous protégera complètement des incitations
policières à nous faire commettre un délit pour ensuite nous arrêter,
des persécutions, des chantages, de l’emprisonnement et de la disparition
politique par des agents provocateurs étatistes malhonnêtes et paranoïaques, un
genre qui infeste périodiquement l’Establishment politique étatiste. En tant que Libertariens, nous croyons que l’usage de la force ne devrait jamais être initié, que la force ne devrait jamais être utilisée contre les individus qui ne détruisent pas la liberté, que se soit dans le secteur privé ou public. La seule utilisation de la force qui soit toujours justifiée est son utilisation minimale afin de défendre la liberté d’action là où la liberté et la vie sont de considérées comme quantités négligeables. La force est seulement justifiée quand elle est utilisée contre ceux qui ont initiés l’utilisation de la force. En résumé, la force ne devrait seulement être utilisé pour mettre fin à un conflit, jamais pour commencer un conflit. C’est le principe de non-agression, le fondement de l’idéologie politique libertarienne. Suivant ce principe, toutes les taxes, les régulations, les lois morales et l’impérialisme seront abolis dans la révolution Libertarienne à venir, car toutes sont des lois et des pratiques utilisant systématiquement la force de l’État contre le peuple. Ces quatre formes malveillantes représentent la majorité écrasante des lois existantes actuelles. Après la révolution Libertarienne, elles seront remplacées, respectivement, par des méthodes de financement alternatives (telles que les assurances et le contractualisme), la libre concurrence sur les marchés, l’esprit d’entreprise, et l’activisme des consommateurs et des travailleurs, l’alternative des communautés volontaires, la responsabilité individuelle, et une politique étrangère ayant pour principe la neutralité, non-orientée, non interventionniste, non impérialiste. Ces quatre catégories, les taxes, les régulations, les lois morales et l’impérialisme, couvrent virtuellement toutes les lois injustes et violentes auxquelles s’opposent les Libertariens. Les seules lois qui devraient exister sont les lois contre l’utilisation de la force, la violence agressive, les comportements violents et la fraude. C’est le programme Libertarien en un mot. Nous croyons que ce programme aura force de loi dans le passage d’un seul, mais astucieusement écrit, amendement à la constitution des États-Unis. Nos ennemis étatistes s’amusent à l’idée de l’abolition de l’utilisation de la force systématique et organisée, ces agressions institutionnalisées que nous appelons l’étatisme. Dans leurs esprits, l’étatisme est naturel, indiscutable, une réalité nécessaire, et s’y opposer c’est être ridiculement en dehors de la réalité. Mais toute réforme historique nécessaire et juste, comme tous les victoires des mouvements de masse (à la fois bonne et mauvaise) a été ridiculisée, écartée et a invariablement subi des oppositions, souvent quelques années seulement avant leur triomphe. L’abolition des lois autorisant la possession d’esclaves, le droit de vote réservé aux hommes et la ségrégation raciale, des lois vilipendées par tous aujourd’hui, en sont des bons exemples. Ces lois injustes, ont d’abord subi l’opposition d’une poignée d’idéalistes extrémistes et radicaux, qui étaient combattus avec les tactiques décevantes et malencontreuses maintenant utilisées pour défendre l’étatisme contre le défi Libertarien : rhétorique avancée, statistique, habilité au débat, appel à l’autorité, au prestige, à l’histoire, et à l’opinion publique, simplification alternant avec complexification afin de monter des montagnes d’évidences hors du contexte de la question posée, tactiques visant à effrayer, scénarios catastrophes paranoïaques, ridicule, appel à l’irrationnel, à la violence, à la haine, etc, etc… Effrayants, ignorants, les gens sans imagination iront vers n’importe quelle extrémité pour défendre un statu-quo condamné. Mais ces lois apparemment imbattables, depuis longtemps établies et profondément enracinées dans la politique, dans l’économie, dans la construction sociale, seront totalement abolies et bientôt elles seront réduites à n’être que lettres mortes.
Peter BROW traduit par Jean-Philippe BOURSIER, le 24/06/2000 |