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Tuer du patron On
se rappelle que l’occupation principale des Brigades Rouges consistait en la
vengeance sociale, « rien de ne doit rester impuni » et surtout pas
les patrons. Des syndicalistes épris de dialogue social se faisaient tirer dans
les jambes, des patrons qui licenciaient se prenaient des rafales de
mitraillettes dans le bide. Une
activité bien sympathique selon le très humaniste hebdo Marianne qui
nous parle de ces enfants, qui, en Chine coco, jouent à tuer des patrons.
L’exemple vient des aînés puisqu’en 6 mois, six patrons à l’origine de
plans sociaux ont été assassinés par leurs ex-employés. Évidemment, à voir
des émules des terroristes marxistes italiens au pays de leur idole Mao,
on se dit vraiment que tout fout le camp. Mais
l’ironie n’est pas là pour Marianne. A considérer qu’un salarié
est « surnuméraire » il faut bien s’attendre à un retour de bâton
n’est ce pas ? Rien que de très normal finalement et l’article se
termine par une note humoristique : « On ignore si les actionnaires
de ces firmes ont jugé bon d’accorder aux victimes une décoration posthume
pour s’être fait tuer en service commandé … ». Un humour qui sent la « vengeance sociale », qui suinte la haine et la joie mauvaise. Un appel déguisé au meurtre peut être devant ce si bel exemple opposant des justiciers à ces salauds de patrons et leurs ignobles commanditaires d’actionnaires. Vous ne saviez donc pas que les brigadistes rouges de Paris 8 donnaient aussi des cours de journalisme ? Xavier COLLET, le 15 novembre 2002
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