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Nos
valeurs sont actuellement en France sous le feu d’une offensive rarement égalée
depuis la chute du communisme. L’ensemble des média, de la classe politique
– à de rares exceptions près -, les personnalités les plus en vue et celles
qui font l’opinion viennent cracher leur venin sur un modèle de société
qui, dans leur fantasme, incarne cet ultra-libéralisme honni. La
manip est particulièrement bien menée pour attirer dans le camp des
collectivistes des hommes et des femmes trompés par une propagande qui
s’insinue partout. Les évènements nous permettent d’analyser sur le vif
une intoxication finement menée de la population française, la manip tient en
plusieurs points. D’abord
et cela depuis plus de trois ans, les media véhiculent l’image d’un président
Bush fier et con, icône du cow-boy tel que se le représente le franchouillard
de base abonné à Canal ou lecteur de Télérama. Feu
sur Bush donc, une fois l’homme rendu antipathique il sera facile de dénigrer
la moindre de ses actions. La caricature prend, et derrière elle pointe la
pathologie anti-américaine. On parlera donc de
« l’Amérique de Bush » en évoquant, à longueur de
reportages, l’empire des obèses, de la « mal-bouffe », des
« working poors », du racisme, de la violence, des sectes, des vieux
riches de Floride, des rednecks, des puritains et des obsédés, des milices,
des prisons privées qui ont le malheur de bien marcher … Enfin
pour ceux qui ne se sont pas encore fait la réflexion « ils sont vraiment
cons ces amerloques », il reste la guerre en Irak. Cette
guerre programmée va tout permettre, a priori elle n’aurait pu servir qu’à
faire critiquer par l’opinion publique la politique extérieure du président
Bush, mais cet objectif ne présente pas un grand intérêt pour ceux qui se
drapent dans le déguisement de pacifistes. Non, pour eux il s’agit de
convertir les moutons conditionnés par les media à un anti-américanisme de
bon aloi. Mais le jeu des poupées gigognes ne s’arrête pas là,
après avoir soulevé le pacifisme pour trouver l’anti-Bushisme, puis
soulevé l’opposition à Bush pour
découvrir l’anti-américanisme, continuons l’exercice. Alors, sous
cet anti-américanisme nous ne tardons pas à découvrir les vieilles lunes de
la paupérisation absolue et de l’impérialisme. Enfin derrière ces doctrines
se cache le marxisme le plus pur, la haine la plus tenace de valeurs telles que
la liberté individuelle, la responsabilité, la propriété privée et leur
corollaire qui est le capitalisme. Bien
sûr l’Amérique que les manipulateurs haïssent n’est pas l’Amérique réelle.
J’ajoute, hélas elle n’est pas l’Amérique réelle ! Car ce n’est
pas tant après l’Amérique qu’ils en ont mais contre les valeurs que nous
représentons nous, Libéraux et Libertariens. Ces valeurs d’une société échappant
aux emprises des politiques, d’une société fondée sur la liberté
d’entreprise et l’exercice des libertés individuelles les plus complètes. La
théorie des poupées gigognes s’établit d’ailleurs aisément, il suffit
d’examiner nos pacifistes de pacotilles. Ce sont les Jean-François Kahn,
les José Bové, les militants de la LCR, de Lutte Ouvrière du PC, ceux
d’ATTAC, de Sud,
ce sont aussi, hé oui, des Américains comme l’obèse Michael Moore,
Noam Chomsky. De beaux pacifistes que ceux-là, leur point commun est la haine
du mondialisme et du libéralisme. Ces pacifistes le sont un peu moins quand ils
se réunissent à Porto Alegre, acclamant Castro ou Chavez. D’ailleurs ils
deviennent facilement bellicistes puisqu’ils auraient considéré d’un bon
œil une intervention armée étrangère pour faire cesser les grèves au
Venezuela. Pacifistes aux yeux des idiots, il suffirait pour dessiller les naïfs
que d’ouvrir les programmes politiques de leurs chapelles et lire qu’ils ne
rêvent que de lutte et de sang. C’est pourquoi, Libéraux et Libertariens, quels que soient nos positions vis-à-vis de l’Iraq, il est d’une importance cruciale que nous fassions barrage à l’offensive collectiviste, et nous le ferons en nous rendant ce dimanche 2 mars à 17h30 devant l’ambassade des Etats-Unis à Paris pour manifester notre mobilisation autour des valeurs des Pères Fondateurs de l’Amérique.
Xavier COLLET, communiqué de presse du 27/02/2003
La
manifestation organisée ce dimanche a donné l’occasion aux amis de l’Amérique
de se réunir et nous pouvons d’ores et déjà nous féliciter de son succès
relatif. Il était en effet primordial de montrer que Chirac n’est pas la
France, que les peuples français et américains ne sont pas antagonistes. Démonstration
faite et réussie à mon sens. Cependant
un bémol est à poser, indubitablement il est d’importance. Effectivement la
tonalité donnée par les organisateurs n’a pas permis franchement de se démarquer
de la problématique posée par les collectivistes opposant d’un côté des
pseudo-pacifistes nettement antiaméricains et de l’autre des proaméricains
favorables à la guerre. Or
si mon point de vue personnel va dans le sens d’une intervention en Iraq, je
ne lie pas cette position à une profession de foi pro américaine dans le sens
où il me paraît possible de manifester pour la libération du peuple irakien
ou nord-coréen sans faire référence explicitement aux Etats-Unis. En
réalité mon objectif, comme celui de mes amis, était de manifester pour dénoncer
l’antiaméricanisme, paravent de l’antilibéralisme qui prévaut
actuellement dans le microcosme médiatique et dans les esprits les plus influençables.
Le nom même du rassemblement « friends and freedom » me semblait de
bonne augure pour aller dans ce sens. Pourtant
la faute tactique a été commise, comme si nous nous placions d’emblée dans
la logique des collectivistes. Oui, les anti-guerres se retrouvent donc livrés
aux thèses des ennemis des valeurs de la liberté individuelle. Heureusement
le tract distribué par l’association « Liberté j’écris ton nom »
remettait à l’honneur la bonne problématique, heureusement le discours de
son leader, Edouard Filias, prit une tonalité ne donnant pas dans le panneau
donc resituant la manifestation autour de la défense des valeurs de la révolution
américaine et de l’entente entre les français et les américains. Dans
ce même sens j’aurais souhaité ajouter en 3 points le sens de ma
participation, je pense et j’espère que l’ensemble des Libertariens y
auraient d’ailleurs souscrit :
Voilà,
rien de plus, je ne crois pas que j’aurais gêné un des organisateurs
qui a porté un regard éberlué sur un de nos tracts « la logique du
capitalisme ». Je comprends que c’est un peu difficile de laisser parler
des gens comme nous surtout quand on ne sait même pas qui sont ces
Libertariens, troisième force politique américaine. En tout cas je n’ai rien dit, je ne pouvais engager l’ADEL et j’aurais très mal fait de le faire en ces circonstances.
Xavier
COLLET, le 4/03/2003 Allons plus loin dans le tropisme français de l'antiaméricanisme, Antiaméricanisme à tous les étages par Stéphan ROSA.
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