Accueil

 
Les Libertariens avec Cuba Libre

LES LIBERTARIENS AVEC CUBA LIBRE

 


En France il existe un culte aberrant aux personnages de Castro et de son sanglant complice Ernesto Guevara. Il suffit de se promener dans n'importe quelle rue ou avenue, fréquenter brocantes et marché aux puces pour voir un répugnant emblème de vieux cons (ou jeunes) qui croient se refaire leur révolution au fond de leur appartement bourgeois.

Cette mode est répandue par les média, ceux là même qui applaudissaient à l'entrée des Khmers Rouges à Phnom Penh. Aujourd'hui il est devenu politiquement correct dans la presse française de considérer que le socialisme à visage humain existe, et qu'il existe à Cuba.

Le militantisme Libertarien consiste toujours et partout à sa battre pour la Vérité et la Liberté, ce combat contre le terrorisme intellectuel nous le menons avec l'Association Cuba Si Castro No.

Nous participerons le plus possible à toutes manifestations et retranscrivons les communiqués de presse du Collectif Solidarité Cuba Libre pour une information objective sur la répression à Cuba.


CUBA : PARADIS POUR LES TOURISTES, ENFER POUR LES CUBAINS

Avec moins de 50 francs par mois, la quasi totalité de la population vit sous le seuil de pauvreté. La nourriture est rationnée depuis 40 ans et toute initiative économique est interdite.

Dans chaque pâté de maison, le Comité de Défense de la Révolution surveille les habitants et dénonce toute expression de dissidence avec le parti unique.

Posséder la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme peut conduire à la prison et au camp de travail pour "propagande ennemie". Émettre une réflexion critique contre le régime est d'abord sanctionné par le licenciement puis par la "loi de dangerosité" qui permet d'envoyer tout suspect en prison même si aucun délit n'a été commis.

Tous les Droits de l'Homme sont constamment bafoués. Il n'y a aucune liberté de la presse, aucune liberté de réunion, aucune liberté syndicale.

Dans un pays où se multiplient les épidémies et la disette, le régime interdit toute activité susceptible d'améliorer la situation matérielle de son peuple.

Les hôtels, les plus belles plages, restaurants et discothèques sont interdits au Cubains. Des barrages leurs interdisent l'accès des centres touristiques de Varadero et de Cayo Coco. Les centres des villes pullulent de policiers qui empêchent les Cubains d'approcher les étrangers.

A moins d'appartenir à l'appareil politique, les Cubains doivent verser au moins 4 500 francs pour sortir de leurs pays, soit 90 fois le salaire mensuel moyen !

Les employés des hôtels et les guides sont embauchés par un organisme officiel dont la seule fonction est de vérifier la fiabilité politique des candidats Afin d'étudier, d'obtenir des postes a responsabilité ou même de louer une chambre chez soi il faut non seulement être politiquement fiable au parti mais aussi venir d'une famille fiable.

Les enfants sont enrégimentés dans une organisation paramilitaire "les pionniers" qui les séparent de leurs parents dès leur plus jeune âge. Ils doivent vivre dans des fermes où les conditions hygiéniques sont abominables. Ils y reçoivent un endoctrinement idéologique et travaillent dans les champs.

Enfin, des dizaines de milliers de prisonniers sont enfermés dans des conditions atroces.

PARCE QUE LA DICTATURE CASTRISTE VIOLE TOUS LES DROITS DE L'HOMME ET CONDUIT SON PAYS VERS LA FAMINE ET L'EXODE MASSIF.

AIDEZ LES CUBAINS, PAS LEUR GOUVERNEMENT.

NON A L'APARTHEID CASTRISTE

DEMOCRATIE POUR CUBA !!!


Manifestation devant l'ambassade de Cuba contre les traitements inhumains infligés aux dissidents emprisonnés et les violences du régime castriste.

Le Collectif Solidarité Cuba Libre vous invite à le rejoindre ce mardi 4 avril 2006 devant l'ambassade de Cuba à 18h30. Seront présents à nos côtés, des représentants de Mar Por Cuba, des Plantados (organisation regroupant des prisonniers politiques ayant passé plus de 20 ans dans les geôles castristes) ainsi que le journaliste Manuel Vasquez Portal, un des rares condamnés de la grande rafle de mars 2003 libéré pour raisons de santé et exilé. Tous ces activistes sont de passage à Paris. Ils se rendent à Genève pour participer à un forum sur les Droits de l'Homme. Au moment où, à Cuba, la répression s'intensifie, atteignant souvent les familles des prisonniers et où leurs conditions de détention se dégradent fortement, il est urgent que nous, Francais et Cubains exilés, nous mobilisions à nouveau. Les "75" dissidents condamnés en mars 2003 à des peines démentielles de prison sont tous dans des états de santé lamentable et leur moral s'ébranle. Les conditions dantesques de détention et le stress qui les accompagnent, les mauvais traitements, le refus d'assistance médicale poussent ces détenus de conscience à la destruction: les maladies, les grèves de la faim à répétition conduisent certains d'entre eux à des actes de désespoir. Si certains ont effectué des tentatives de suicide, d'autres, comme le journaliste Juan Carlos Herrar Acosta ont recours à l'automutilation. Juan Carlos Herrera Acosta s'est ainsi cousu la bouche la semaine dernière en protestation contre les mauvais traitements. Une fois de plus nous devons nous mobiliser avant que le désespoir ne poussent certains à commettre l'irréparable. Plus que jamais, notre présence à leur côté et nos voix doivent se faire entendre jusqu'au fonds des geôles castristes.

Appel à manifester Samedi 18 mars 2006 à 16 heures devant l’ambassade de Cuba Angle de la rue Dupleix et du passage Duguesclin, Paris XVe (métro Dupleix ou laMotte Picquet Grenelle) motif : 3ème anniversaire de la vague répressive de mars 2003/ solidarité avec la dissidence cubaine face aux violences de la police politique castriste.

Le 18 mars 2003, le régime cubain faisait condamner 75 dissidents à des peines démentielles de prison pour avoir décrit la réalité de leur pays ou pour avoir milité pacifiquement pour la démocratie.

Soumis à l’isolement ou enfermés avec des criminels de droit commun parmi les plus dangereux, les victimes du « printemps de Cuba » se trouvent tous dans des situations de santé abominable. Eloignés de leur domicile, soumis à d’innombrables humiliations, privés de soins médicaux adaptés, victime de la faim, privés de tous les droits élémentaires, ces hommes tiennent en partie grâce aux messages de soutien qui leur parviennent de l’étranger. Le régime s’applique ouvertement à les détruire. Aux mauvais traitements des prisonniers s’ajoutent ceux imposés aux familles.

Le succès des « Dames en blanc » qui ont reçu en décembre 2005 le prix Sakharov de la part du parlement européen a démontré le soutien international apporté aux victimes du régime castriste. Il a aussi entraîné la radicalisation de la répression, remettant à l’ordre du jour les tristement célèbres « actes de répudiation », actes de terreur organisés par le régime par l’intermédiaire de ses groupes d’intervention rapide, groupes paramilitaires agissant au nom du « bon peuple en colère ». Le principe est simple. Les sbires du régime sont amenés par camions, ferment les écoles et les entreprises et acheminent les ouvriers, élèves, étudiants et voisins devant le domicile des dissidents ou des familles de prisonniers. Pendant des heures les insultes et menacent pleuvent. Les enfants des voisins sont aussi censés insulter les enfants des dissidents (avec lesquels ils n’ont pas le droit de jouer). La fin peut être violente.

Des dizaines de cubains ont été victimes de la violence répressive du régime. La censure (internet, accès des journaux étrangers dans l’île, antennes paraboliques) a été renforcée. L’initiative économique individuelle encore plus réprimée. C’est dans un esprit de solidarité avec le peuple cubain que nous vous appelons à manifester pour les prisonniers politiques et tous ceux qui luttent à Cuba pour la liberté. Venez nombreux…

Pour illustrer ces exactions qui touchent toutes les familles nous vous faisons parvenir un article publié le 26 février 2006 par le site payolibre.

Message de condamnation de la violence policière castriste Par Miguel Sigler Amaya / PayoLibre 26 de febrero de 2006

Madame Sigler Amaya, frappée lors d’un acte de répudiation. Ses 3 fils ont été condamnés à plus de 20 ans de prison. Personnes âgées, enfants, femmes, nul n’est épargné par la violence et la terreur du régime castriste…

A l’opinion publique internationale

La famille Sigler Amaya est encore une fois victime d'un "acte de répudiation" qui s'est produit au siège de son parti politique (interdit officiellement) le Mouvement Indépendant Option Alternative Movimiento Independiente Opción Alternativa, qui se situe Calle 22 #1910 e/ 19 y 21, municipio Pedro Betancourt, provincia Matanzas, Cuba.

Vendredi dernier, 24 février, la Sécurité de l'Etat, le Parti Communiste et la police en uniforme a organisé un violent acte de répudiation afin d'interdire la tenue d'une réunion célébrant le début de la guerre d'indépendance de Cuba et le 10ème anniversaire de l'assassinat de 4 pilotes abattus par la chasse cubaine alors qu'ils se trouvaient au dessus des eaux internationales et venaient en aide à des groupes de balseros (boat people) fuyant Cuba. Juan Francisco Sigler Amaya, a fait savoir au site Payolibre que l'intervention a eu lieu entre 8 h du matin et 14 h.. Deux jours avant, la police politique avait commencé à recruter dans les villes des alentours en exerçant des pressions et des menaces sur les habitants afin qu'ils viennent conspuer les dissidents. Utilisant microphones, hauts parleurs, klaxons, le bruit était insoutenable à moins de 100 mètres. Les sbires ont passé ces 6 heures à proférer des menaces, des insultes et des gestes obscènes, baissant leurs pantalons et exhibant leurs parties génitales aux femmes présentes.

Les dissidents présents ont eu droit à un sévère passage à tabac après que la porte du domicile de Guido Sigler Amaya ait été forcée

Parmi les victimes Caridad González González, Yesleidy Sigler qui vient d'accoucher et qui se trouvait là avec sa fille âgée de 1 mois, Fátima Nepa Carrillo, avec sa fille de 3 ans et Yariza Sigler etlicia García Padrón, qui ont toutes été passées à tabac. Parmi les hommes tabassés se trouvent Michel Medina Díaz, Ulises Sigler González et José Antonio Pérez Morell, tous membres de la direction de l'organisation. Les coups ont été assénés avec les matraques souples de la police. Ils ont été projetés à terre, se sont fait marcher dessus, tabasser et traîner sur plusieurs mètres, leurs vêtements mis en lambeaux. Pérez Morell a reçu une blessure qui a entraîné la nécessité de plusieurs points de suture. Il avait auparavant été menotté les mains dans le dos et frappé au visage. Il a été emmené au poste où il a reçu une amende de 200 pesos pour "désordre publique". La police a tenté un moment d'utiliser des gaz mais la population a fait sentir qu'elle ne l'accepterait pas. Des membres du PC ont conclu l'acte en proférant des menaces de mort. et que la prochaine fois ils viendraient plus nombreux, mieux préparés et plus violents pour "les faire payer très cher l'audace de s'être opposés au régime"! L'acte de commémoration a tout de même eu lieu avec une quinzaine de personnes. Quelques heures après, dans l'après-midi, des dizaines de personnes sont venues manifester leur solidarité avec le régime, dont deux pasteurs…


 

Communiqué du 18 mars 2005, 2ème anniversaire du « printemps noir de Cuba » : Toutes nos félicitations pour les grands succès

du revirement de la diplomatie européenne et en particulier pour le magnifique succès de la diplomatie espagnole  !

  

Ce vendredi 18 mars 2005 est marqué par le second anniversaire du « printemps noir de Cuba »

Profitant de ce que le monde avait les yeux tournés vers l’Irak, en mars 2003, le régime cubain faisait arrêter et condamner après des procès sommaires, 75 dissidents à des peines de prison allant jusqu’à 28 ans. Dès leur incarcération, ces dissidents pacifiques étaient soumis à des conditions de détention inhumaines. Au même moment 3 jeunes afro-cubains qui avaient détourné, sans aucune effusion de sang, une navette maritime pour tenter de fuir vers la Floride, étaient passés par les armes.

 

Depuis 2 ans, nous n’avons cessé de recevoir des nouvelles alarmantes de ces prisonniers de conscience : maladies et infections, mise au cachot, privation de soleil (certains n’ont pas vu la lumière du jour depuis plus d’un an), éloignement du lieu de résidence de leurs familles, refus d’assistance médicale, privation de toute visite, menaces pour eux et leurs familles, passages à tabac par les gardes et les codétenus de droit commun, etc. Nos nombreux communiqués de presse n’ont cessé de dénoncer toutes ces horreurs.

 

Dans les semaines qui ont suivi ces procès l’Union Européenne avait adopté quelques mesures « légères » de protestation. Il s’agissait par exemple d’inviter les dissidents et les familles des prisonniers aux fêtes nationales des pays européens, de geler les programmes de coopération culturelle et de suspendre les visites politiques de haut niveau entre Cuba et les pays de l’UE. 

En novembre dernier, sous prétexte que cette politique n’avait pas permis la libération des prisonniers, l’UE levait ces sanctions, notamment à la demande de la nouvelle Espagne de Monsieur Zapatero. Ainsi, l’Espagne qui leur avait toujours été fidèle du temps de José Maria Aznar, tournait désormais le dos aux résistants à la dictature castriste.

Pour des raisons politiciennes antiaméricaines et liées à d’autres enjeux notamment économiques, certains pays européens, dont la France, ont soutenu cette nouvelle position envers le pouvoir castriste.

Trop content de semer la zizanie au sein de l’Europe, Fidel Castro avait octroyé la libération conditionnelle d’une demi douzaine prisonniers politiques qui, de toutes façons auraient fini par mourir en prison.

 

Mais impossible de chasser le naturel et depuis ce semblant d’amélioration, le régime castriste s’est révélé tel qu’il est : une dictature devenue mafieuse.

 

Ainsi :

1-      La première réaction du dictateur cubain dès le lendemain de la levée des mesures fut une volée d’insulte pour l’UE.

2-       Loin de s’ouvrir, Cuba a renforcé le contrôle de l’économie par le Parti-Etat et a renforcé l’élimination des travailleurs indépendants.

3-      Le régime continue à harceler, arrêter et condamner des dissidents. S’il y a eu en 2004, quelques mesures extra-pénales (genre de liberté surveillée), il y a eu aussi plus de 30 nouvelles condamnations et emprisonnements.

4-       Le gouvernement cubain a décrété une limitation stricte des relations entre travailleurs du tourisme et étrangers et a imposé la présence d’un « témoin », équivalent à un commissaire politique, lors des rencontres entre hommes d’affaires cubains et étrangers.

5-       La dictature a fait arrêter les dirigeants de l’Union des Jeunesses Communistes officiellement pour des raisons économiques et, surtout, a lancé « l’opération dignité » en envoyant en prison ou dans des camps de rééducation les jeunes cubains dont l’habillement semble « en contradiction avec les orientations du Parti ». Des milliers de jeunes cubains entassés au Combinado del Este attendent leur procès sommaire qui les condamnera à des peines de plusieurs années de prison.

 

Nous profitons en conséquence de cet anniversaire pour adresser nos félicitations au gouvernement de Zapatero pour la réussite de sa politique cubaine. La politique de la main tendue est vraiment très efficace ! Les dissidents, les démocrates, les résistants cubains apprécient.

 

Le Collectif Solidarité Cuba Libre, fidèle à ses engagements et à ses valeurs, et en solidarité avec le peuple cubain et sa dissidence organisera une manifestation exceptionnelle le mardi 12 avril 2005 devant l’ambassade de Cuba, rue de Presle à Paris. Un prochain communiqué précisera les thèmes traités et les personnalités ayant répondu à notre appel.

 


 

Communiqué du 30 novembre 2004 : invité par le Premier Ministre  Raffarin, le Dissident Elizardo Sanchez* n’est pas autorisé à sortir de Cuba

 

 

Le dissident cubain, lauréat du Prix des Droits de l’Homme de la République Française en 1996 avait été invité personnellement par le premier ministre afin d’assister à la cérémonie de remise de ce prix qui a lieu ce soir, 8 décembre à Matignon.  

Le refus d’autorisation de sortie a été transmis directement à l’ambassade de France à la Havane. Ce geste survient le jour même où le Président Chirac se déclarait partisan d’une reprise du dialogue de l’UE avec la plus vieille dictature du monde. 

Nous mettons en garde les gouvernements européens quant à une tactique de division de l’UE menée par le régime cubain. Nous rappelons que tant que le régime castriste restera au pouvoir Cuba ne pourra en aucune manière bénéficier de réformes économiques ou politiques. Cuba est ruinée. Son régime est aux abois. Seule une politique de sanctions politiques peut aboutir à à une transition pacifique vers la démocratie. 

Dans les dernières semaines, Elizardo Sanchez a accueilli avec satisfaction la libération de 7 dissidents du groupe des 75. Il n’en n’a pas moins rappelé qu’il restait de nombreux prisonniers politiques et qu’en aucun cas on ne pouvait parler d’évolution du régime. 

Le Collectif Solidarité Cuba Libre qui avait milité en faveur de la venue de M Sanchez déplore cette nouvelle atteinte à la liberté de mouvement commise par le régime cubain et rappelle qu’elle conseille à l’UE qui doit reconsidérer sa politique de sanctions le 12 décembre prochain que le régime cubain, totalitaire et dictatorial, ne pourra changer que si la pression et les moyens sont mis en œuvre depuis l’étranger afin d’affaiblir le régime et renforcer la dissidence démocratique qui se bat souvent avec des moyens dérisoires contre un Etat policier tout puissant.

 

 

 

*Fondateur de l’illégale Commission Cubaine des Droits de l’Homme et pour la Réconciliation Nationale, Elizardo Sanchez (CCDHRC) est un des principaux informateurs de la presse et des ONG de Droits de l’Homme sur les violations des Droits de l’Homme. Considéré comme un homme de gauche, cet ancien professeur de philosophie7 ans est un des créateurs avec Ricardo Bofill Pages (exilé en Floride) et Sebastian Arcos Bergnes (décédé en 1996 peu de temps après être sorti de prison) du premier mouvement de dissidence pacifique de Cuba. Après avoir souffert d’innombrables détentions, interrogatoires, actes de harcèlement et avoir été condamné à de la prison pour des délits d’opinion, Elizardo Sanchez a créé la CCDHRC en 1987. A cette époque il prône le dialogue avec le régime totalitaire de Fidel Castro jugeant que le dictateur est le seul à pouvoir prendre des mesures de démocratisation. Pour cette attitude jugée « collaborationniste » par un certain nombre d’organisations de la dissidence interne et de l’exil, il décide à la fin des années 90 à limiter son action à l’observation et au recueil d’informations sur les violations des Droits de l’Homme.

 Cela n’empêchera pas le régime de l’attaquer publiquement en publiant un livre, « el camajan », dont l’objectif est de le décrédibiliser. Elizardo Sanchez y est insulté et accusé par le régime d’avoir été un collaborateur de la Sécurité de l’Etat. La seule publication de cet ouvrage rempli comme on peut s’y attendre d’insultes et de calomnies prouve l’utilité et l’efficacité de monsieur Sanchez.

 En 2004 Elizardo Sanchez a publié plusieurs rapports sur les 75 dissidents condamnés à des peines démentielles de prison en mars 2003, dénonçant les conditions cauchemardesques de détention dans les prisons cubaines.

Il a confirmé que le chiffre de 6 000 exécutions était une estimation correcte du nombre de victimes fusillées par le régime communiste depuis 1959 (ce chiffre monte à plus de 120 000 en incluant les victimes civiles et militaires des conflits auxquels Cuba a participé, les assassinats, les morts au combat lors de la guerre civile du début des années 60 et les boat people).

Communiqué Libertarien du 21 octobre 2004, ça glisse à la Havane :

Castro se vautre comme une grosse merde, une chute qui en préfigure une autre pour le bonheur d'un peuple meurtri.

Communiqué du 12 octobre 2004 : le calvaire du Docteur Biscet

 

Nous nous joignons à l’appel lancé par l’avocat cubain Juan Carlos Gonzalez Leiva, Président de la Fondation Cubaine des Droits de l’homme qui se trouve actuellement en prison domiciliaire.

 

La Fondation Cubaine des Droits de l’homme et le Collectif Solidarité Cuba Libre lancent un appel à la communauté internationale à propos des tortures et des traitements cruels auxquels est soumis le médecin et activiste des Droits de l’Homme, le Docteur Oscar Elias Biscet, président de la Fondation Lawton pour les Droits de l’Homme. Depuis trois mois, il est de nouveau reclus dans un cachot étroit et totalement isolé.

 

Il ne lui est permis que de posséder la Bible et les vêtements qu’il porte. Il doit dormir à même le sol sur une paillasse en mauvais état. On lui interdit tout type de contact avec sa famille et même avec le reste de la population pénale.

 

Cette année le Docteur Biscet n’a eu droit qu’à six heures de courtes visites familiales et une visite au pavillon conjugal. On ne lui permet pas de recevoir des aliments, ni de chez lui, ni même de la part des autres prisonniers. On lui refuse la lumière du soleil. Il a passé 10 mois pendant la dernière année dans ces cachots, ce qui risque d’altérer son équilibre mental. Biscet après 5 années d’enfermement a perdu presque toutes ses dents. Il est très pâle et extrêmement maigre, ayant perdu plus de 30 kilos pendant les 6 derniers mois. Il souffre d’hypertension et souffre de douleurs aigues d’estomac. Il a été condamné pour sa deuxième sentence  politique lors de la « cause des 75 », en mars 2003, à 25 ans de prison qu’il purge à la prison de kilo 8 (kilo ocho) dans la province de Pinard el Rio. Il a déjà purgé entre 1999 et novembre 2002 une première peine de 3 ans de prison pour association illicite et scandale public. Il avait en effet organisé une manifestation contre la politique « démentielle » d’avortement et la peine de mort à Cuba.



Pétition pour la libération des prisonniers politique cubains

Le gouvernement de Fidel Castro, escomptant que l'attention internationale serait monopolisée par le conflit en Irak, mène l'opération de répression la plus violente depuis plus de dix ans contre ses opposants. Depuis le 18 mars dernier, près de 80 journalistes indépendants et militants d'une alternative démocratique et pacifique ont été arrêtés. Au cours de procès expéditifs, des peines allant jusqu'à la prison à perpétuité ont été réclamées contre des opposants qui prônent une issue non-violente à la crise politique et économique qui frappe Cuba. 
En refusant tout dialogue et en décimant les rangs de l'opposition cubaine qui a entrepris de reconstruire une société civile ruinée par plus de 40 ans de régime dictatorial, le gouvernement de Fidel Castro choisit la politique du pire, celle qui mène au déchaînement des haines accumulées et aux risques d'un exode massif.. 
Les signataires de cet appel exigent la libération immédiate des prisonniers de conscience à Cuba et demandent aux autorités françaises de tout mettre en oeuvre pour faire pression sur le gouvernement cubain à cette fin.

A renvoyer avec votre nom et votre mail à
aecllm@club-internet.fr

 

 

Communiqué du 28 septembre 2004  : passages à tabac et mauvais traitements

 

Depuis le début de l’année 2004, une vingtaine des 75 dissidents condamnés en mars 2002 à des peines de prison démentielles ont été passés à tabac. La presque totalité de ces prisonniers de conscience se sont vus infliger de longs séjours au cachot et sont soumis à des traitements dégradants.

 

C’est le cas de Raul Rivero, le journaliste et poète condamné à 20 ans de prison. Sa femme, Blanca Reyes a récemment dénoncé des tentatives d'humiliation de la part des autorités pour le "casser". Son parrain, monsieur Laurent Fabius et Reporters Sans Frontières se sont fait l’écho des mauvais traitements dont il est victime.

C’est le cas de Arnaldo Ramos Lauzerique, condamné à 18 ans, et qui a été frappé le 14 septembre dernier. Âgé de 62 ans, Ramos est le vice président de l’Institut Cubain des Economistes indépendants. Il est enfermé à la prison de la Province de Holguin. Il est parrainé par le député Jean-Michel Couve.

Cela a aussi été le cas pour Luis Enrique Ferrer García, qui purge une peine de 28 ans à la prison pour jeunes de Santa Clara. Âgé de 30 ans, Luis Enrique a été condamné pour avoir été un des promoteurs du projet Varela, un référendum d’initiative populaire pour lequel son concepteur, Oswaldo Paya a reçu le prix Sakharov  du parlement européen. Fin août, ce membre du Mouvement Chrétien de Libération était passé à tabac par les membres de la police politique de la prison et déshabillé devant ses codétenus. Envoyé au mitard, il vient d’entamer une grève de la faim après qu’un de ses codétenus ait été sorti décédé d’un cachot. Ce détenu avait lui aussi été passé à tabac et humilié par les gardes. Il est parrainé par le député Yves Bur.

Si tous les prisonniers cubains ont droit à une nourriture infecte, souvent en état de décomposition, les prisonniers de conscience n’ont pas accès aux colis de nourriture et de médicaments apportés par leurs familles.

C’est le cas du Docteur Oscar Elias Biscet (40 ans), infatigable combattant des droits de l’homme condamné à 20 années de prison 3 mois seulement après avoir fini de purger une première peine de 3 ans. Sur les 17 premiers mois de détention il en a passé plus de 8 au cachot, privé de soleil, de lecture, de correspondance et de colis, ne recevant son matelas qu’à 10 heures du soir. Il souffre d’hypertension et d’hypercholestérolémie, de maux de ventre, et de maux de dents.

C’est aussi le cas de Margarito Broche Espinosa (44 ans) , condamné à 25 ans de prison pour avoir été promoteur du Projet Varela qui a souffert un infarctus au mois d’août et qui continue à souffrir des poumons, d’hypertension, d’anémie et de diabète. Les médicaments envoyés de l’extérieur sont confisqués par les autorités de l’hôpital Salvador Allende de la Havane et ses affaires personnelles sont volées par le personnel de l’hôpital et les gardes. Il est détenu dans une salle sans aération. Malade des bronches il souffre encore plus à l’hôpital qu’en prison. Il est parrainé par le député Gabriel Bianchieri

Le collectif Solidarité Cuba Libre appelle les parrains de ses dissidents à se manifester auprès du gouvernement français et des autorités cubaines afin que ces prisonniers de conscience voient leur sort amélioré. Le collectif appelle la presse, le monde politique à en faire de même et à venir manifester leur solidarité tous les mardis à 18 heures devant l’ambassade de Cuba.

Communiqué du 9 juillet 2004 : Cuba de plus en plus similaire à la Corée du Nord

 

Avec la publication d’une nouvelle loi supprimant l’exercice « à compte propre » de plus de 40 activités (de la vente de livres d’occasion à la confection de plats cuisinés ou l’animation de rue) et l’application d’une loi « officieuse » qui interdit aux Cubains de fréquenter de plus en plus les étrangers, le dernier régime totalitaire se ferme de plus en plus pour ressembler à la Corée du Nord, pays au système similaire mais beaucoup plus critiqué.

Les restaurants familiaux qui s’élevaient à plus de 600 pour la seule ville de La Havane ne sont désormais plus qu’une quarantaine appartenant souvent à des familles très proches du pouvoir.

En ce qui concerne les restaurants appartenant à l’état, un certain nombre de Français ayant visité l’île récemment dénoncent que les employés avaient refusé de servir les Cubains qui les accompagnaient. « Les ordres viennent d’en haut » déclarent les restaurateurs. Déjà les plages et les hôtels, les zones touristiques comme Varadero ou Cayo Coco étaient interdits aux Cubais (sauf exception).

Il s’agit donc d’une offensive discriminatoire supplémentaire à l’encontre des populations et d’une violation supplémentaire des Droits de l’Homme.

Les libertés politiques continuent à être bafouées, les dissidents harcelés et les prisonniers maltraités.

 

NB Le collectif Solidarité Cuba Libre a interrompu ses rassemblements hebdomadaires face à l’ambassade de Cuba. Elles reprendront le 1er mardi de septembre

Communiqué du 7 avril 2003 : Du Vietnam à Cuba

La manifestation comptait une centaine de participants manifestant contre les récentes arrestations de démocrates vietnamiens. L'acte organisé à l'initiative de l'Alliance Vietnam Liberté avait invité des représentants d'ONG. Un représentant d'Amnesty était présent ainsi que Françoise Hostalier, ancien ministre des Droits de l'Homme et présidente de l'association ADH, Action Droits de l'Homme et moi même, Laurent Muller, président de l'AECL, Association Européenne Cuba Libre. La manifestation s"est terminé à 17 heures devant l'ambassade de la République du Vietnam. Les représentants d'ONG ont prononcé des discours dans lesquels ils ont fait part de leur solidarité avec les dissidents et le Vietnam Libre.

 J'en profite pour rappeler que demain, 8 avril 2003, l'AECL organise une conférence de presse débat sur la dernière vague répressive à Cuba. Quelques 80 dissidents pacifiques sont actuellement jugés pour "trahison" et "remise d'informations à un État ennemi" (les USA). Des peines de prison allant de 10 ans à la perpétuité ont été requises. Il semblerait que la peine de mort ait été requise à l'encontre d'un dissident.

 La conférence aura lieu à 15 heures au CAPE, centre d'aide pour la Presse Étrangère, maison de la Radio, 116 Avenue du Président Kennedy, 75016 Paris. 

Communiqué du 21 mars 2003 : Castro profite du déclenchement de la guerre en Irak pour lancer une gigantesque rafle contre la dissidence cubaine

Depuis 48 heures, le régime cubain procède à l'arrestation par dizaines de ses dissidents pacifiques. Une cinquantaine de journalistes indépendants ont déjà été détenus. De nombreux autres s'attendent à l'être dans les prochaines heures ou les prochains jours. Parmi ceux-ci nous pouvons citer Raul Rivero, président de l'agence de presse Cuba Press et Ricardo Gonzalez Alfonso, président de la société de journalistes Manuel Marquez Sterling, directeur de la revue (illégale) "De Cuba", et correspondant de Reporters sans Frontières dans l'île.

De nombreux activistes pacifiques ont eux aussi été détenus. Parmi ceux-ci, madame Marta Beatriz Roque Cabello, présidente de "l'Assemblée pour promouvoir la société civile". Parmi les détenus, signalons Oswaldo Alfonso, Président du Parti libéral cubain, le syndicaliste indépendant Petro Pablo Alvarez Ramos, qui a de nombreuses fois dénoncé les violations constantes de Cuba des normes de l'Organisation Internationale du Travail, ainsi qu'une dizaine de membres du Mouvement chrétien de Libération, dont Hector Palacios (libéré grâce au pape), parti présidé par Oswaldo Paya, prix Sakharov 2003.
Tous les activistes ont vu leurs maisons fouillées pendant des heures et ont été victimes de brutalités policières. Tous les livres, disquettes, ordinateurs, machines à écrire, fax etc, ont été confisqués.

Le régime cubain a déclaré que tous ses opposants détenus le seraient pour "trahison" et "conspiration", délits pour lesquels la Loi 88, appelée "Loi baillon" prévoit jusqu'à 20 années de prison. Depuis 48 heures, des dépêches font état du renforcement de la garde autour du siège de la police politique cubaine, Villa Marista, tristement célèbre pour être un lieu de torture et de terreur. Les coups, la privation de sommeil et de nourriture y sont des pratiques constantes. Les méthodes de la Sécurité de l'Etat cubain n'ont rien à envier au KGB qui lui a directement enseigné ses méthodes.

Ces arrestations ont lieu 48 heures après le départ du représentant de l'Union européenne, monsieur Pou Nielson, qui s'est rendu sur l'île afin de négocier l'entrée de Cuba dans le groupe de pays bénéficiant de l'aide économique de l'UE par le biais des accords de Cotonou.
L'Association Européenne Cuba Libre se range aux côtés des trop rares ONG dénonçant les violations permanentes des droits de l'homme à Cuba et demande la suspension de toute aide économique au régime cubain.
L'AECL souligne le caractère extrêmement grave de cette vague répressive. La guerre ne doit pas occulter les graves violations des droits de l'homme à travers le monde.
L'AECL appelle les partis politiques, syndicats et citoyens à manifester au régime cubain leur condamnation de telles pratiques. L'AECL demande à la presse de communiquer en urgence ces informations. Un silence trop assourdissant ne ferait que conforter la plus ancienne tyrannie du monde (43 ans).

Communiqué du 8 mars 2002 : Le régime cubain serait sur le point de lancer une offensive anti-religieuse de grande envergure

Selon une dépêche de l’agence Destaque Internacional-(DI), des membres du Département des Affaires Religieuses du Parti Communiste de Palma Soriano, à Santiago de Cuba (Est de l’île), ont fait irruption au domicile de la catholique pratiquante Elena Macías, l’agressant physiquement et détruisant un crucifix en lui lançant dessus. Selon l’Agence Catholique d’Information, il s’agit d’un des " actes anti-catholiques les plus violents des derniers temps ".Radio Vatican dénonce que dans les prisons cubaines, toute assistance religieuse reste interdite aux prisonniers et cite le cas de Arturo Suarez Ramos, détenu à la prison de la Havane, Combinado del Este. Arturo Suarez Ramos est un catholique dont Jean Paul II avait demandé la libération lors de son voyage à Cuba en janvier 1998. Il en est de même pour le docteur Oscar Elias Biscet, catholique pratiquant et médecin dans une maternité de la Havane, qui a été condamné à 3 ans de prison pour avoir manifesté contre des pratiques démentielles de l’avortement. De son côté, Mgr Flavio Roberto Carraro, évêque de Vérone et Président de la commission pour l’Évangélisation des peuples, membre de la Conférence épiscopale italienne, à l’occasion de son retour d’une visite à Cuba, vient de déclarer au journal italien Avennire que " la situation de l’Église à Cuba est celle de la souffrance ". Il cite un document confidentiel du Comité Central du Parti Communiste de La Havane dans lequel sont données des instructions afin de détruire le sentiment religieux présent chez de nombreux cubains. Dans le texte se trouve l’expression " dépapaliser " Cuba.

La révélation de ce document est pour l’AECL extrêmement préoccupante. Toutes les grandes offensives répressives des dernières années ont été lancées selon la même méthode. Il est fort à craindre que l’Église catholique et les autres religions ne soit rapidement l’objet de nouvelles persécutions.3 ans après le voyage du Pape, les acquis de l’Église sont très limités. Le nombre de prêtres présents dans l’île n’a presque pas augmenté. Certains ont même été expulsés. Beaucoup n’ont pas eu leur visa renouvelé. Si certains bulletins sont tolérés, leur tirage reste confidentiel et aucun prêtre n’ a accès aux médias qui restent le monopole du régime. Le travail d’entraide de l’Église est régulièrement paralysé par les autorités. Le régime a clairement manifesté son intention de garder le monopole de l’aide humanitaire. Ainsi, les containers d’aide envoyés depuis l’étranger sont presque systématiquement récupérés. Les objets offerts sont souvent revendus sur le marché noir. Pour ces raisons, l’AECL mène une politique d’envoi d’aide humanitaire limitée exclusivement à l’utilisation de personnes privées chargées d’acheminer sacs et valises directement à leur destinataires, démultipliant leur nombre et assurant ainsi une très large distribution en réduisant les risques de récupération. L’AECL demande aux dirigeants politiques, ONG, et journalistes d’intervenir afin de protéger la liberté de conscience à Cuba de la persécution annoncée par les autorités.  

Communiqué du 20 février 2002 : les dissidents cubains renvoyés de France 

Rappelons qu’en ce 20 février 2001, sur les 4 dissidents expulsés, l’un d’entre eux, Yoadra Villavicenzio, est décédé dans un accident de voiture suspect et les 3 autres sont sous surveillance policière constante.
Le dirigeant du Mouvement du 24 février, mouvement dont Roberto Viza Egues est le coordinateur, Leonardo Bruzón Avila vient quant à lui d’être libéré après deux mois de détention pendant lesquels il a été soumis à des tortures psychologiques et physiques (4 jours attaché à des barreaux avec de l’eau jusqu’aux genoux). A par cela, Roberto selon Monsieur Vaillant, ministre français de l'intérieur,  n’était pas un dissident et il n’appartenait pas à un mouvement qui n’existait pas !

Communiqué du 24 janvier 2001 : Les parlementaires tchèques emprisonnés à Cuba risquent 6 mois de détention pour s’être entretenus avec des dissidents
Le député et ex-ministre des finances, Ivan Pilip et l’ex dirigeant étudiant et parlementaire Jan Bubenik ont été arrêtés jeudi 9 janvier dans la ville de Ciego de Avila après avoir eu un entretien avec des dissidents.

Ils sont depuis cette date détenus à la Havane. Après une semaine d’isolement ils ont pu recevoir la visite de leurs proches. Selon l’épouse de M Pilip et le frère de M Bubenik, leur moral reste bon. Ils sont enfermés dans des cellules de 6 mètres carrés qu’ils partagent avec trois autres détenus. Voyageant à Cuba en tant que touristes, ils s’étaient entretenus avec le journaliste indépendant Antonio Femenias et avec le délégué local du Comité Cubain Pour les Droits de l’Homme, Roberto Valdivia. Selon les deux opposants, la rencontre a consisté en une conversation sur la réalité de la répression cubaine et la mise en parallèle entre l’histoire de la dissidence en Europe de l’Est et celle de Cuba.

Le régime cubain, par l’intermédiaire de son ministère des affaires étrangères de Cuba les accuse de " promouvoir la subversion ". Ils auraient " violant leur statut de touristes et suivi les instructions de l’organisation contre-révolutionnaire basée aux Etats Unis, Freedom House,maintenu des réunions de caractère conspiratoire avec les membres de petits groupes subversifs "La détention entre dans le cadre d’une campagne visant à fermer l’ambassade tchèque de La Havane. En 2000, la République tchèque et la Pologne ont introduit une motion de condamnation de Cuba pour ses violations des Droits de l’Homme qui a été adoptée par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. 

Le régime de Fidel Castro accuse officiellement le pays de Vaklav Havel et son ambassade de s’être convertie après 1989 " en un instrument de la Section d’Intérêt (des Etats Unis) et en son principal centre de subversion ".

Pour l’Association Européenne Cuba Libre, il ne fait aucun doute que cette détention est non seulement injustifiée mais qu’elle vise surtout à effrayer les démocrates étrangers qui tenteraient d’apporter leur appui et solidarité au peuple cubain, victime de 42 ans de totalitarisme.

L’arrestation de messieurs Pilip et Bubenik est une violation manifeste de la liberté de mouvement et de la liberté d’expression, libertés fondamentales reconnues comme telles par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

L’AECL se joint à la demande de la CDU allemande de faire cesser toute négociation permettant à Cuba de bénéficier de l’aide économique prévue par les accords de Cotonou (accords pays ACP/Europe).

L’AECL invite les parlementaires européens et français à manifester leur solidarité avec les deux tchèques ainsi qu’à se rendre à Cuba y apporter leur soutien à la dissidence.

Ambassade de Cuba : T 01 45 67 55 35 Fax : 01 45 66 80 92 Ambassadeur M(larbin castriste) Omelio Cavallero
Ambassade de la République Tchèque : T 01 40 65 13 05 F 01 47 83 50 78 Ambassadeur M Petrjanyska

Communiqué du 8 septembre 2000 : Roberto Viza Egues, le dissident cubain expulsé a été relâché par la police politique. Il n'est pas libre pour autant. 

Le jeune dissident cubain arrivé en France en tant que passager clandestin le 12 août dernier et expulsé vers la Havane par le ministère de l’intérieur est sorti du siège de la sécurité de l’État cubain, Villa Marista, connu sous le nom de " Loubianka cubaine " pour les tortures auxquelles y sont soumis les détenus. Le " miraculé des airs " se porterait bien. Nous nous réjouissons de la nouvelle et tenons par le présent communiqué à remercier la presse française qui a suivi le cas avec attention et a réussi à attirer l’attention de l’opinion publique sur la réalité cubaine. Nous remercions aussi la diplomatie française pour son intervention auprès des autorités cubaines. Mais si Roberto Viza Egues est sorti de Villa Marista, nous ne considérons pas qu’il soit devenu un homme libre. Surveillé, et certainement discriminé, son " aventure française " le met en position de " suspect ". Comme tant d’autres de ses compatriotes, il n’est pas à l’abris de représailles dans un futur proche. Rappelons que la plupart des prisonniers politiques libérés suite à des interventions étrangères ont été soit poussé vers l’exil, soit condamnés à des peines de prison. Cela a été récemment le cas de certains prisonniers libérés suite à la mission de la FIDH, de la Fondation France Liberté et de Human Right Watch en 1995. Cela a été le cas avec les " prisonniers du Pape ". Les autorités cubaines ont l’habitude de laisser passer quelques mois avant d’intervenir. Nous ne renonçons pas à demander au gouvernement les raisons qui l’ont poussé à expulser Roberto et communiquerons dans les prochains jours les mesures que nous envisageons. Dans les prochaines heures, nous aurons certainement l’opportunité de parler avec Roberto et nous pourrons savoir ce qu’il a vécu. Pour tout renseignement complémentaire veuillez joindre l'AECL : 01 47 22 15 52 Laurent Muller : 06 03 37 57 57 

 

Communiqué du 8 septembre 2000 : La police française a  sauvagement tabassé Roberto Viza Egues, le cubain expulsé de France.

Il souffre du tympan et son visage est toujours marqué par les multiples coups qu’il a reçus. Le dissident cubain arrivé en France en tant que passager clandestin le 12 août dernier et expulsé vers la Havane sur décision du ministère de l’intérieur a été victime d’un violent passage à tabac de la part de la police française. Jeudi 31 août, entre 14h30 et 15 H, des officiers sont venus le chercher au centre de détention administratif de Mesnil Amelot et lui ont annoncé qu’il allait être libéré. Mais avant, ils devaient le ramener à l’aéroport de Roissy afin de lui faire signer des papiers. Arrivé à l’aéroport, Roberto a remarqué qu’entre 20 et 30 policiers attendaient. Il a été amené dans une pièce isolée où une femme lui demande, en espagnol, de signer un papier, et ce pour qu’il rentre dans son pays. Refusant la décision, Roberto est immédiatement menotté par les mains et les pieds. Il continue à se débattre. Les policiers se jettent sur lui et le passent à tabac, jusqu’à le faire tomber dans des escaliers !Il a continue à se débattre jusque dans l’avion. Les passagers du vol (Air France 3672) ont apparemment été choqués par son état. L’avion a décollé à 16H30.Le témoignage apporté par un témoin cubain qui travaille sur l’aéroport de la Havane l’ayant vu le visage couvert d’ecchymoses et titubant est donc confirmé. Roberto n’ose pas parler des traitements que lui a infligés la police cubaine et craint à nouveau pour sa vie. Son domicile est toujours sous vigilance. Il souffrirait de fortes douleurs, en particulier à un tympan et son visage serait encore recouvert d’ecchymoses. L’AECL, le père et la cousine germaine de Roberto Viza Egües ont chargé maître Forster de déposer une plainte. Nous demandons aux hommes politiques, responsables d’associations et intellectuels de s’unir au comité de soutien qui sera officiellement créé dans les prochains jours, et d’ors et déjà de manifester leur indignation quant à cet acte indigne d’un Etat de Droit. Nous demandons à la presse de travailler sur l’explication de cet acte sauvage, insensé et injustifiable. Nous recommandons aux journalistes de se pencher sur la nature des relations politiques et économiques qui unissent la France à Cuba, et qui, selon nous, expliquent cet acte. Nous lançons un appel à témoins aux passagers du vol Air France. 

 

Communiqué du 4 septembre 2000 : Roberto Viza Egues, le dissident cubain expulsé de France est emprisonné à La Havane.

Selon nos dernières informations, Roberto Viza Egues a été vu à La Havane lors de sa descente de l'avion qui le ramenait de France.

Roberto titubait et selon des témoins, avait été visiblement passé à tabac.

Roberto Viza Egues, 25 ans, membre actif du mouvement dissident "Movimiento del 24 de febrero" avait réussi à quitter Cuba clandestinement le 12 août dernier afin d'échapper aux menaces de mort qui pesaient sur lui. Arrivé en France, il avait été placé en centre de détention, attendant que la justice française l'autorise à pénétrer sur le territoire afin qu'il y effectue sa demande.

Contre toute logique, la demande a été refusée. Ayant quitté le centre de détention administrative de Mesnil Amelot jeudi en début d'après-midi, l'AECL n'a eu confirmation de l'expulsion que le vendredi soir.

Nous demandons à la presse, aux hommes politiques et responsables d'associations d'intervenir auprès du gouvernement afin d'obtenir des explications quant à cette mesure irresponsable et indigne de notre pays et d'exiger le retour en France de Roberto Viza Egues.

Alors que les industries touristiques et musicales ne cessent de vanter Cuba comme une destination de rêve, il est temps que les français sachent que la réalité cubaine est un triste mélange de pénurie, de disette et de répression.

Communiqué du 28 août 2000 : Un dissident cubain arrivé clandestinement à Paris dans la soute d’un avion est menacé d’expulsion.
Le dissident cubain Roberto Ubiza Egües, membre du Mouvement du 24 Février (Movimiento 24 de Febrero) est arrivé à Paris le 13 août 2000, après avoir voyagé dans la soute d’un avion en provenance de Cuba.

Pourchassé par la police politique cubaine pour son activité en faveur du respect des Droits de l’Homme et de la Démocratie, menacé d’une longue peine de prison et de mort, M Ubiza Egües, résident de la ville de Boyeros, dans la province de La Havane, a réussi à s’enfermer dans la première caisse ouverte trouvée sur le tarmac de l’aéroport de La Havane.

Arrivé à Paris, il a été placé en zone de transit à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle et a immédiatement demandé l’asile politique. Au moment où est écrit ce communiqué, il est toujours retenu au centre de détention
administratif de l’aéroport.

Le cas de M Ubiza Egües peut être considéré comme exceptionnel dans la mesure où beaucoup de ses compatriotes ayant tenté la même aventure ont péri de froid lors de leur fuite. Cette année, deux de ses compatriotes ont été retrouvé morts, l’un à Londres et l’autre à Milan.

En cas de retour à Cuba, M Ubiza Egües sera condamné sans le moindre doute condamné à une longue peine de prison. Il y sera en danger d’y perdre la vie.

Nous demandons à la classe politique et à la presse d’intervenir afin que M Ubiza Egües puisse entrer sur le territoire français et y obtienne le statut de réfugié politique.

Communiqué du 22 avril 2000 : l’affaire Elian et l’amitié Clinton-Castro

La violence de l’intervention des agents fédéraux entrant de force au domicile de la famille Elian nous révoltent par leur violence et leur manque de fondement. Elles sont indignes d’un Etat de Droit.

Dans cette affaire, le gouvernement américain, contre toute logique fait la part belle à l’assassin de la mère d’Elian, à celui qui est responsable de la mort en mer de dizaines de milliers de personnes, de l’assassinat par ses pelotons d’exécution et de la séparation de centaines de milliers de familles cubaines : Fidel Castro.

Selon plusieurs sources, l’attitude de l’administration Clinton est due à la négociation de l’expulsion vers Cuba de prisonniers cubains mutinés début décembre 1999 dans une prison de Louisiane, au rôle joué par Fidel Castro dans le conflit colombien, aux pressions des milieux d’affaires,  avides de faire tomber les derniers pans de l’embargo, et surtout aux menaces  d’une vague d’exode massif de cubains vers les côtes américaines.

Depuis début décembre, nous avons pu observer que le gouvernement des États-Unis par l’intermédiaire de son ministre de la Justice, Madame Janet Reno, a adopté une position hostile à l’égard de la famille de l’oncle du jeune Elian et de la communauté cubaine.

Le père d’Elian a été reçu à deux reprises par Mme Reno, ce qui est la preuve d’un traitement nettement plus favorable que n’importe quel justiciable américain. Il a aussi reçu l’appui personnel du Président Clinton
grâce aux services de son avocat Gregory Craig, qui l’avait défendu lors de " l’affaire Lewinski ".


Selon diverses sources, " l’ affaire Elian " serait un avant goût d’une offensive visant à lever l’embargo américain à l’encontre de Cuba.


L’AECL rappelle que Cuba est un pays soumis à un régime totalitaire où les pouvoirs parentaux sont inféodés à la toute puissance de l’appareil politique et où l’éducation des enfants est qualifiable d’endoctrinement. Rappelons que des milliers de familles sont séparées à cause des atteintes constantes aux droits de l’homme, et en particulier à la liberté de mouvement.

L’AECL déplore qu’une fois de plus une supposée raison d’État l’emporte sur le respect des valeurs fondamentales de la démocratie.

Communiqué du 14 février 2000 : Le régime cubain demande 10 ans de prison contre le Docteur Oscar Elias Biscet
Edelmira Pedriz, procureur lors du procès des "Quatre" dissidents pacifiques cubains qui avaient rédigé le document "La Patrie appartient à tous", demande une peine de 10 ans de prison contre le Dr. Oscar Elías Biscet González, défenseur des Droits de l’Homme dans les causes 18 et 19 de 1999 pour "outrage aux symboles patriotiques", "désordre publique" et "incitation à la délinquance". Le médecin cubain âgé de 38 ans est actuellement détenu arbitrairement depuis le 3 novembre 1999 dans la prison du Département Technique d’Enquête situé au coin des rues Cien y Aldabó à La Havane.

Sergio Hernández, l’avocat défenseur du Dr. Biscet, n’avait pas accès aux dossiers de l’accusation depuis l’arrestation de celui-ci, il y a 49 jours et ne pouvait accomplir aucune démarche légale jusqu’au mardi 8 février 2000. Les autorités déclaraient que les dossiers concernant le Dr. Biscet étaient introuvables.

Dans la cause 18 de 99, le procureur demande 3 années de privation de liberté pour un supposé délit de "désordre publique" lié à un événement qui s’est déroulé le 22 février 1999 lorsque le Dr Biscet et l’opposante Migdalia Rosado, ont effectué une protestation publique pacifique contre la peine de mort et la pratique excessive de l’avortement face à l’hôpital " Hijas de Galicia " (Filles de Galice), à La Havane.

Selon l’avocat Hernández, dans la cause 19 de 99 le procureur demande 7 années de prison : un an pour " outrage aux symboles patriotiques ", 3 ans pour " désordre publique " et 3 ans pour " incitation à la délinquance " Ce dernier délit n’avait pas été initialement imputé au Dr Biscet. Les faits liés à cette nouvelle accusation font référence aux événements du 28 octobre 1999, lorsque le Dr Biscet célébra une conférence de presse avec de nombreux autres opposants à l’occasion de la réunion du Sommet Ibéro-américain de La Havane. Pendant cette conférence de presse, les organisateurs avaient placé un drapeau en sens inversé afin d’illustrer les violations des Droits de l’Homme à Cuba. Ils avaient aussi convoqué une manifestation pacifique afin de réclamer la libération des prisonniers politiques et le respect des Droits de l’Homme à Cuba.


Le Dr. Oscar Elías Biscet González préside la Fondation Lawton pour les Droits de l’Homme, organisation humanitaire dont le travail est de défendre tous les Droits de l’Homme et en particulier le droit à la vie à travers de la lutte non violente pour les droits civiques. Pour avoir exercé cette activité, le Dr Biscet a été détenu 26 fois en 18 mois. Il a été expulsé du Système de Santé Cubain en février 1998. Avec sa famille, il a été délogé de son appartement et du dépendre de la charité de ses amis pour pouvoir survivre. Ce médecin cubain a souffert de mauvais traitements physiques et psychologiques, comme des passages à tabac, des menaces, des humiliations, des interrogatoires intimidants et des détentions arbitraires. Il a été enfermé avec des criminels de droit commun et des déments. La Sécurité de l’État a essayé de le soumettre à des examens psychiatriques et fait pression afin qu’il se décide à quitter Cuba, ce à quoi le Dr Biscet a toujours répondu que jamais il ne quitterait son pays. Depuis un cachot sans air et sans lumière (une " tapiada ", ou cellule colmatée), obscure et humide, coincé avec trois prisonniers de droit commun, l’opposant pacifique cubain Oscar Elías Biscet González, envoie un message de remerciement à tous ses collègues médecins et à tous ceux qui dans le monde d’une manière ou d’une autre se sont préoccupés de son sort. Il demande à ses compatriotes de l’exil et de l’île que, unis à la communauté internationale, ils prient pour la liberté des prisonniers politiques cubains et pour la liberté d’expression à Cuba.

NOUS EXIGEONS LA LIBERTE IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE DU DR. OSCAR E. BISCET POUR QUE CET ACTIVISTE PACIFIQUE PUISSE CONTINUER SON TRAVAIL EN FAVEUR DE LA JUSTICE A CUBA.

Nous demandons avec urgence aux dirigeants des Nations démocratiques, aux organisations de droits de l’Homme, aux associations de santé et à la presse internationale qu’elles dénoncent le régime cubain et qu’elles intercèdent à l’encontre de cet emprisonnement injuste et la possible condamnation de ce médecin cubain dont le seul délit est d’honorer la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dans son pays. 

Pour plus d’informations :

  • Elsa Morejón ( épouse du Dr. Biscet ) - 011- 537 – 991774

  • Angel Pablo Polanco ( journaliste indépendant cubain à Cuba ) - 011-537-416649

  • Comité d’Appui à La Fondation Lawton, Floride. - (305) 662-5947 et (305) 265-9885

  • Association Européenne Cuba Libre, Paris, France 0 11 33 1 47 22 15 52

Communiqué du 10 février 2000 : fermeté vis à vis de Haider, coopération avec Castro : Incohérences européennes

L'Union Européenne permettra bientôt de faire bénéficier à Cuba des aides à la coopération technique prévue dans le cadre des nouveaux accords de coopération avec les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (pays ACP) .
En permettant à Cuba de bénéficier de ces aides, l'Union Européenne se place dans une totale contradiction par rapport à sa condamnation sévère du nouveau gouvernement autrichien.

Si le fascisme et le nazisme doivent être combattus et condamnés, pourquoi le communisme, responsable depuis 1917 du massacre de dizaine de millions de personnes n'est il pas condamné avec la même fermeté ? Les régimes se réclamant de cette idéologie ont pourtant clairement démontré qu'ils n'étaient ni plus tolérants ni moins criminels.

L'Association Européenne Cuba Libre s'indigne de ce que l'argent des contribuables européens serve à renforcer un régime totalitaire qui ajoute à la violation systématique de tous les droits de l'homme un caractère d'apartheid tout simplement inacceptable.
Selon les récentes déclarations du ministre des affaires étrangères espagnoles, M Ramon de Miguel, l'intégration de Cuba aux accords de coopération devrait permettre à l'UE de faciliter la transition de Cuba vers le pluralisme démocratique. Cette politique dite " de la main tendue " a clairement démontré son absence totale de résultats.

La visite du Pape Jean Paul II à Cuba en janvier 1998 et les conséquentes visites et accords commerciaux signés entre les dirigeants cubains et leurs homologues étrangers n'ont pas eu la moindre conséquence positive pour le peuple, que ce soit en termes de respect des libertés ou en terme de bénéfices économiques.
Au contraire, depuis 1998, des lois répressives ont été votées, certaines prévoyant jusqu'à 20 années de prison pour les journalistes indépendants. Des milliers d'arrestations et d'actes répressifs ont été commis par les autorités castristes, dont plusieurs centaines durant les derniers mois. "L'affaire Elian " a permis au régime d'occulter ces nombreux crimes.
Malgré les investissements étrangers, la disette se fait chaque jour plus terrible. Le peuple ne bénéficie aucunement du tourisme européen.

Rappelons que le régime cubain renforce chaque jour un système de ségrégation politique et nationale qui interdit toute initiative économique à ses citoyens et qui leur interdit l'accès aux espaces publiques et privés tels que plages, hôtels, restaurants et centres touristiques.
Seules les pressions publiques permettront d'abréger le chemin de croix auquel est soumis le peuple cubain depuis 41 longues années.

Communiqué du 17 janvier 2000 : point sur la répression à Cuba

A la veille de la venue à Paris du chancelier cubain, Félipe Roque Pérez, nous publions quelques chiffres qui illustrent la vague répressive frappant la dissidence cubaine. Mais avant cela, en tant qu'organisation de Droits de l'Homme engagée en faveur de la restauration de la Démocratie à Cuba, nous tenons à rappeler que l'exploitation du drame vécu par le jeune Elian Gonzalez a permis au régime cubain d'occulter la vague répressive déclenchée à la veille du sommet ibéro-américain de la Havane. Nous ne doutons pas un seul instant de ce que ces chiffres auraient du être publiés par la presse internationale et suivis de réactions de protestation.

Selon la Commission cubaine des Droits de l'Homme et de la réconciliation Nationale dirigée par M Elizardo Sanchez Santacruz, entre les mois de novembre et de décembre, 262 dissidents ont été détenus et 200 autres assignés à résidence afin qu'ils ne participent à aucune manifestation contre le régime.

Selon Raul Rivero, Président de l'agence Cuba Presse et prix Reporters Sans Frontières, 20 journalistes ont été arrêtés. Beaucoup d'autres ont été soumis à assignations à résidence et certains passés à tabac et menacés de mort ou de prison. Dans un communiqué publié par le journal El Nuevo Herald, Raul Rivero déclare connaître le cas d'une personne licenciée pour ne pas avoir voulu participer aux manifestations en faveur du retour d'Elian et d'une autre condamnée à une amende après avoir émis un avis favorable au maintien du garçon aux États Unis.

L'un d'entre eux, Victor Rolando Arroyo, a été condamné à 6 mois de prison pour avoir acheté des jouets pour les enfants pauvres à l'occasion de la fête des Rois Mages. Les jouets ont été confisqués. Lors du procès, entre 40 et 100 opposants ont manifesté face au tribunal populaire Municipal de la Province de Pinar del Rio.

Selon le Comité pour les Droits de l'Homme dirigé par M Gustavo Arcos, un militaire retraité M Izquierdo Sanchez serait mort à la suite de tortures au siège de la Loubianka cubaine " Villa Marista ". M Izquierdo Sanchez avait été arrêté ainsi que 10 autres militaires qui avaient participé avec lui à la guerre d'Angola. Selon les autorités, le groupe s'apprêtait à quitter le pays illégalement. Le Comité a de bonnes raisons de penser que le groupe se préparait à profiter de l'organisation de manifestations en faveur du retour de Elian Gonzalez afin de retourner les participants contre le régime.

Le projet a été divulgué parce que Izquierdo Sanchez et son groupe entretenaient des liens étroits avec des officiers supérieurs de l'armée et des membres hauts placés du gouvernement. Peu avant son arrestation, Izquierdo Sanchez avait rencontré plusieurs généraux retraités. Selon l'organisation Ex-Club, l'année 1999 a été marquée par une augmentation record de mesures répressive contre les militaires d'actives. Parallèlement à la détention d'innombrables soldats, sous officiers et officiers, l'État major serait lui aussi décimé par une purge permanente. Sur les 45 généraux, 16 auraient connu des "problèmes " qui oscillent entre des "morts subites "(Général de division Nestor Lopez Cuba, Général de Brigade José Ramon Rodriguez Cruz), les incarcérations, et les assignations à résidence.

Nous faisons suivre ce communiqué par un article concernant les prisonniers politiques.

Situation des prisonniers politiques cubains : résumé partiel

LA HAVANE, 13 janvier (Regina del Sol, journaliste indépendante) Article publié par Cubanet - Chaque année, il est possible de connaître partiellement la quantité de prisonniers politiques à Cuba y les traitements cruels et inhumains auxquels ils sont soumis par le gouvernement de Fidel Castro, grâce aux informations de différentes formations de l'opposition et en particulier grâce aux délégués et activistes de la Coordination Nationale de Prisonniers et Ex Prisonniers Politiques (CNPEPP), la Coordination Ouvrière Cubaine (COC), et l'Office d'Information sur les Droits de l'Homme (OIDH), organisations qui sont toutes dirigées par Madame Aida Valdés Santana.

L'OIDH publie aussi des rapports sur l'évolution de la répression contre les dissidents et opposants au régime de Castro ainsi que contre ceux qui, sans aucune affiliation politique sont harcelés, et dans de nombreux cas jugés, simplement pour avoir émis des opinions contraires à celles du Parti Communiste Cubain (PCC) dont le plus haut dirigeant est aussi le Docteur Castro.

Ni l'OIDH ni la CNPEPP n'affirment que leurs informations regroupent tous les mauvais traitements auxquels sont soumis quotidiennement les prisonniers politiques et de conscience. Les organisations ne peuvent pas non plus prétendre posséder le chiffre exact de prisonniers politiques et de conscience bien qu'il soit évident que leurs efforts effectués en vue de publier les informations soient plus proches de la réalité que les informations que publient les autorités communistes dans un esprit de démagogie, de propagande et d'hermétisme.

Selon leurs dernières estimations, l'OIDH et la CNPEPP font savoir qu'elles comptent une fois toutes les vérifications effectuées, 424 prisonniers qui purgent des peines pour des raisons politiques.

130 sont classés comme des prisonniers politiques et 123 pour des motifs non politiques bien qu'ils aient été condamnés et inculpés pour des délits qui ne sont pas considérés comme politiques, mais qui en réalité le sont. Les 171 restants ont été condamnés ou inculpés pour des motifs de "piraterie " et "sortie illégale du pays ".

Les 130 prisonniers de conscience ont été classés selon les types d'accusation de la façon suivante :

Propagande Ennemie

15

Association Illicite

2

Outrage

15

Autres Actes contre la Sécurité de l'État

17

Révélations de Secrets concernant la Sécurité de l'État

11

Rébellion

21

Espionnage

19

Sédition

4

Dangerosité sociale

21

Actes hostiles contre des pays étrangers

1

Corruption

1

Dissimulation

2

Refus de Dénoncer

1


D'autre part, les 123 prisonniers politiques condamnés pour des motifs falsifiés ou inculpés pour des motifs pénaux qui n'ont pas été prouvés se classent de la façon suivante :

Ravages

2

Infiltration

11

Attentats

22

Sabotage

71

Terrorisme

17


Le reste des 424 prisonniers politiques se divisent de la manière suivante :

Piraterie

111

Sortie illégale du pays

60


De cette manière, le dernier rapport de l'OIDH et de la CNPEPP démontre que la répression et l'intolérance politique du régime de Fidel Castro a été l'unique réponse aux propositions démocratiques et aux actions de protestation pacifique de la résistance interne. Il confirme aussi l'exigence de ces organisation de que soit respectée la dignité humaine de tous les Cubains sans aucune distinction d'aucun type. Tant l'OIDH, la COC que la CNPEPP demandent l'amnistie pour tous les prisonniers politiques et de conscience et fait part de ses remerciements pour les mises en libertés obtenues grâce à l'intervention et de certains gouvernements et de Sa Sainteté le Pape Jean Paul II

Dans une autre partie, le rapport ajoute : "En ce début de millénaire, nous élevons nos voix afin de protester contre la croissante vague répressive qui est mise en ouvre. De nombreuses détentions, restrictions de mouvement, menaces et inculpations ont accompagné la fin du XXème siècle". Le rapport ajoute qu'il y a actuellement 59 cas de procès en attente, dont 35 seront jugés pour "Propagande Ennemie", 14 pour "Outrage", 7 pour "Association illicite" et 3 pour "Dangerosité Sociale". Sur tous ces cas en attente de jugement, 9 se trouvent déjà privés de leur liberté:

Le Docteur Oscar Elías Biscet, Angel Moya, Guido Sigler, Fermín Scull, Eduardo Díaz Fleitas, José Aguilar, Marcel Valenzuela, Carlos Oquendo et Maritza Lugo, dont la COC, l'OIDH et la CNPEPP exigent la libération immédiate.

Communiqué du 13 janvier 2000 : arrestation d’un journaliste et confiscation de jouets destines a des enfants pauvres par la police politique

Un journaliste indépendant cubain doit être jugé aujourd’hui pour avoir tenté de distribuer des jouets aux enfants pauvres de sa province, Pinar del Rio.

Les jouets ont été confisqués par la Sécurité de l’État (la police politique cubaine) alors qu’ils étaient entreposés au domicile de la mère du journaliste indépendant Victor Rolando Arroyo, de l’agence de presse indépendante UPECI.

La confiscation a été effectuée au cours d’une fouille qui a eu lieu samedi dernier, 8 décembre, entre 11 heures du matin et 2 heures de l’après-midi dans la maison située au 10 de la rue Adela Azcuy #10 entre les rues Primero de Mayo et Gerardo Medina dans la ville de Pinar del Rio.

Un magnétophone et des papiers liés à son activité de journaliste ont aussi été confisqués.

Le journaliste indépendant Victor Rolando Arroyo est arrêté en pleine rue et conduit au domicile de sa mère sous l’escorte de 3 agents. Libéré après plus de 24 heures d’interrogatoire, il doit être jugé aujourd’hui, 13 janvier 1999 pour le soit-disant délit de " accaparement "(acaparamiento) des jouets. Il encoure une peine de prison d’entre 3 mois et 1 an.

Les jouets avaient été achetés légalement dans les magasins en devise de l’État cubain grâce à des donations venues de l’étranger, dans le cadre du projet des "Rois Mages du Millénaire", qui a pour objectif d’offrir aux enfants les plus nécessiteux des jouets pour célébrer la fête des Rois qui est traditionnellement, à Cuba, l’équivalent de Noël.

Par cet acte répressif, le régime cubain tient à démontrer qu’il se réserve le droit absolu de remettre de l’aide humanitaire ou sociale. Celle ci étant la plupart du temps récupérée par la nomenklatura à son entier bénéfice, les organisations indépendantes du régime tentent d’aider leurs compatriotes en leur distribuant l’aide qui leur est envoyée directement de l’étranger.

Victor Rolando Arroyo avait déjà été emprisonné entre 1996 et 1998 pour " outrage ". Il avait répondu à une provocation de la police politique. Il avait passé 9 mois en prison.

L’Association Européenne Cuba Libre exige la libération de Victor Rolando Arroyo et condamne la confiscation de jouets. L’Association appelle la presse, les élus, et le gouvernement à manifester leur solidarité contre cette atteinte à la liberté de la presse et au droit des enfants à recevoir des donations de l’extérieur.

L’Association fait elle même parvenir de l’aide à Cuba par l’intermédiaire de volontaires privés. Elle se refuse à effectuer des donations aux autorités. La confiscation de l’aide est très fréquente et récupérée à des fins politiques ou au bénéfice de la nomenklatura.

 Castro n'ira pas a Seattle parce qu'il pourrait y être arrêté et inculpé (12 novembre1999).

Après que les autorités américaines aient fait savoir au gouvernement cubain que l'entrée de ses représentants était conditionnée à l'obtention d'un visa, le Tyran Fidel Castro a déclaré hier, lundi 10 novembre qu'il n'irait pas assister à la réunion de l'Organisation Mondiale du Commerce a Seattle parce qu'il "ne veut pas être soumis à cette humiliation ".

Le porte-parole du Département d'État américain aux affaires étrangères, James Rubin a quant à lui déclaré que les autorités procédaient aux vérifications d'usage pour tous les visiteurs et que les services des visas "procédaient les demandes de visa de la délégation cubaine de façon efficace et rapide, et que le visa de M Castro aurait été attribué de la même manière"

La décision de Castro survient quelques jours après que le représentant républicain de la Floride, Lincoln-Diaz Balart ait envoyé une lettre aux 100 juges fédéraux et 2900 procureurs des États Unis. La lettre affirmait que chacun des 3000 magistrats avait l'autorité judiciaire pour inculper (et faire arrêter) Castro pour avoir donné l'ordre d'abattre en février 1996 2 avions de l'organisation humanitaire "Hermanos al Rescate" (Frères du Secours).

Vendredi dernier, 27 novembre, le représentant démocrate du New Jersey Bob Menendez, avait demandé au procureur général des États Unis Général Janet Reno d'inculper Castro pour la même affaire. Parallèlement, les organisations anticastristes avaient-elles aussi préparé de nombreux dossiers concernant l'exécution, la torture et l'emprisonnement pour raisons politiques de nombreux citoyens américains.

Dans une lettre, envoyée au représentant de l'État de Washington, Jim McDermott, Castro explique : "Je laisse de coté l'hystérie, les menaces et les hurlements de la mafia terroriste de Miami qui cherche toujours à provoquer un sanglant conflit armé entre Cuba et les États Unis, qui dans ce cas aurait été l'inévitable conséquence de la tentative de me retenir par la force à Seattle et dont le premier combat aurait eu lieu, avec tous nos regrets, dans cette ville pacifique, cultivée et accueillante à l'instant même ou, prétextant de vils motifs et des calomnies grossières, les autorités américaines auraient essayé de m’arrêter traitement à Seattle". (Sic!)

Cette citation se passe de commentaires.

 Communiqué de presse du 12 novembre 1999 : vague de répression massive à la veille du sommet ibéro-américain

A la veille du 9ème sommet ibéro-américain qui doit se tenir à la Havane à partir du 15 novembre, nous apprenons l'arrestation de dizaines de dissident(e)s pacifiques, l'assignation à résidence et l'interdiction imposée à de nombreux autres dissidents de voyager à La Havane ainsi que le passage à tabac par les tristement célèbres brigades de réponse rapide.

Cette vague répressive était prévisible depuis longtemps. Ses modalités suivent exactement le même schéma que lors du voyage à Cuba du Pape Jean Paul II en janvier 1988.

Cette vague de violence est due au discours prononcé par Fidel Castro le week-end dernier, pendant lequel le dictateur avait fustigé et insulté certains membres de la dissidence pacifique.

Nous tenons à exprimer notre inquiétude quant aux conséquences des déclarations du chef de l'état cubain, M Castro, qui a déclaré lors d'une conférence de presse que les dissidents arrêtés seront remis en liberté lorsqu'il s'en souviendra ", ce qui peut signifier, que le temps de leur détention, qui est une atteinte grave à la liberté d'expression, peut être extrêmement long.

Nous désirons signaler particulièrement le cas du docteur Oscar Elias Biscet, président de la Fondation Lawton pour les Droits de l'Homme, détenu 24 fois depuis 18 mois et pour lequel Castro a recommandé publiquement une attention psychiatrique ".

Cette offensive contre la dissidence démontre que la soit disante ouverture " de Cuba n'a jamais été qu'une grande duperie. Loin d'engager les réformes permettant à son peuple de retrouver la démocratie et la prospérité Fidel Castro choisit de renforcer la violence de ses sbires.
Castro continue à appliquer un système de ségrégation inacceptable à l'encontre de ceux qui ont le tort de désirer la démocratie.

Pour toutes ces raisons, nous décidons d'appeler les Français à cesser de consommer les quelques produits cubains présents en France (agences de voyage, rhum, cigares, concerts et disques) dont la liste sera bientôt publiée sur Internet et à ne voyager à Cuba que pour aider la dissidence.
Nous appelons les entreprises françaises présentes à Cuba à se désengager de leurs investissements à moins qu'elle ne s'engagent à appliquer le code éthique connu sous le nom de Principes Arcos.


Ecrire à Laurent MULLER, président de Cuba Si Castro No, BP 97, 59850 Nieppe (33 1 47 22 15 52 - 06 03 37 57 57)