| |||||||||||
Citations
Je conviens sans nulle difficulté que la politique de l'Etat soviétique est conduite par un homme extraordinaire. Staline est un homme de génie. Il est génial par ses dimensions, par sa puissance intérieure d'efficacité comme par la profondeur de ses desseins.
L'humanisme de Staline était profond, lucide, réaliste, et avant tout imprégné de véritable bonté, au sens plein de ce mot.
Le marxisme ne peut fabriquer que des esclaves.
Albert CAMUS
Le multipartisme est une multicochonnerie.
Et Staline dissipe le malheur. La confiance est le fruit de son cerveau d'amour.
La
faiblesse des démocraties dans les sociétés post-communistes ne vient pas de ce
qui s'est passé avant leur entrée dans le communisme. Le fait fondamental a été
la suppression de l'économie de marché, suppression qui détruit les rapports entre
les hommes. Le communisme était fondé sur la passivité de la société. Il arrive
à l'humanité de s'engager dans des voies sans issues: le communisme était l'une
d'elles
Bronislaw
GEREMEK "Colloque l'expérience de la liberté" (Mexico 27/08/90-01/09/90)
C'est
commettre une erreur sur la nature des partis communistes que de les considérer
comme des partis semblables aux autres. Aux voix que l'électoralisme permet d'engranger,
les communistes préfèrent l'influence que leur gagne le noyautage des administrations.
Ils appellent de leurs vœux une politique d'étatisation, de nationalisation et
de dirigisme qui les met à même de s'introduire dans la bureaucratie nouvelle.
René GILLOUIN
Pas de révolution
sans bain de sang. Nous ne faisons pas la guerre contre les personnes en particulier,
nous exterminons la bourgeoisie comme classe. Ne cherchez pas ce que l'accusé
a fait contre l'autorité soviétique. La première question que vous devez lui poser,
c'est à quelle classe il appartient, quelles sont ses origines, son éducation,
sa profession"
La
liberté de critique est la liberté de l'opportunisme, c'est la liberté de transformer
le parti en un parti démocratique réformiste, la liberté de faire pénétrer dans
le socialisme les idées bourgeoises et les éléments bourgeois. La fameuse liberté
de critique signifie éclectisme et absence de principes.
LENINE, Que faire ?
Observons le Juif de tous les jours, le Juif ordinaire et non celui du sabbat. Ne cherchons point le mystère du Juif dans sa religion, mais le mystère de sa religion dans le Juif réel. Quelle est donc la base mondaine du judaïsme ? C'est le besoin pratique, l'égoïsme. Quel est le culte mondain du Juif ? C'est le trafic. Quelle est la divinité mondaine du Juif ? C'est l'argent. Cette ordure de correspondant berlinois [...] est un youpin du nom de Meier... Cette demoiselle [...] est la créature la plus laide [...], une affreuse tête de juive. Il y a ici [à Ramsgate] beaucoup de juifs et de puces. Ce négro-juif de Lassalle [...] ses cheveux le prouvent, il descend de nègres...
Vous le savez, traiter quelqu'un de menteur est une accusation rude, et la personne concernée réagit en général avec vivacité quand sa franchise est ainsi mise en question. Mais qualifier un communiste de menteur est quelque chose de relativement frustrant. Pouvez-vous insulter un porc en le traitant de porc? Les communistes ne sont pas tenus par nos règles morales. Ils disent que tout crime, y compris le mensonge, est moral s'il permet de faire avancer la cause du socialisme. C'est Karl Marx tel qu'interprété par Lénine.
A
la question: "Les ouvriers peuvent-ils gouverner l'État ?", Lénine répondit
un jour: "Tous les gens pratiques savent que ce sont des fables." Il
affirme respecter la volonté des masses et la démocratie, mais dissout par un
coup de force l'Assemblée constituante, en janvier 1918, parce que les masses
n'y ont élu qu'un quart de députés bolcheviques. Tout
gouvernement révolutionnaire exerce la tyrannie en se prétendant dépositaire d'une
volonté générale qui, si elle pouvait se manifester, le renverserait, et qui le
fait, d'ailleurs, dès qu'elle le peut. Les
révolutionnaires sont toujours contre l'État jusqu'à ce qu'ils s'en soient emparés,
puis pour l'État total après leur conquête du pouvoir. S'ils échouent dans cette
conquête, ce qui fut le cas, ils se réfugient souvent dans le terrorisme, qui
procède de la logique jacobino-bolchevique: une minorité se conçoit et se sacre
majorité par l'imagination, et entend imposer par la violence ses vues à la vrai
majorité. Comme celle-ci n'en veut nullement, la majorité imaginaire croit alors
devoir agir par la terreur sur la majorité réelle. La seule différence est que
les communistes agissent contre la démocratie du dedans de l'appareil d'État,
et les terroristes en dehors de lui. Mais les uns et les autres sont des totalitaires
parce que des révolutionnaires (cf. dictature).
L'utopie n'est astreinte à aucune obligation de résultats. Sa seule fonction est de permettre à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de ce qui n'existe pas.
Jean-François
REVEL
Nous ne souhaitons pas nier que le 19 juillet (1936) ait apporté une explosions de passions et de violences, mais c'est là un phénomène naturel dans le cadre du transfert de pouvoir des mains d'une élite de privilégiés au peuple. Il est possible que notre victoire ait pour conséquence la mort violente de quatre ou cinq mille Catalans répertoriés de droite ou liés à la réaction politique et ecclésiastique. Mais une telle effusion de sang n'est rien d'autre que l'inévitable conséquence de la Révolution, laquelle en dépit de toutes les barrières se répandra comme un flot indompté en dévastant tout sur son passage jusqu'à ce qu'elle perde progressivement son impulsion. Diego Abad de Santillan, cité par Burnett Bolloten in The Spanish Civil War (1991)
Tout anti-communiste est un chien ! La première chose que vous avez à faire, c'est de supprimer la presse contre-révolutionnaire.
La
pauvreté et les souffrances ne sont pas les conséquences
de la libéralisation mais l'héritage de la gestion communiste
qui a ruiné l'économie, endetté la nation, détruit l'esprit d'entreprise. L'absurdité
des accusations portées contre la libéralisation
se nourrit d'une comparaison entre le Libéralisme réel et un socialisme
idéal. L'ouverture au marché ne va-t-elle pas conduire au déferlement
des inégalités ? Comme si les régimes
antérieurs avaient été véritablement démocratiques, socialistes
et justes. En réalité, ils n'étaient pas démocratiques mais
policiers, cela chacun le sait, et ils étaient profondément
injustes, ce qui se dit moins. L'une des injustices
les plus choquantes était l'accès inégal
aux soins médicaux, aux médicaments, aux hôpitaux. Combien de
Polonais ont vu mourir un enfant, un proche parent, faute de soins élémentaires
et de médicaments simples, ceux-ci étant réservés aux dignitaires
du Parti dans des hôpitaux spéciaux gardés comme des bases militaires
? Une infranchissable frontière a toujours séparé dans le monde socialiste
la nomenklatura et le peuple. Pourtant,
si misérable fut-il, le Welfare State polonais donnait à la plus grande
partie de la population un emploi et une apparence de sécurité.
Mais c'est parce qu'il les enfermait dans la misère:
un "travailleur" polonais percevait moins de
l'État employeur qu'un chômeur occidental ne reçoit
de l'État garant de la protection sociale. Même les acquis
les mieux reconnus du socialisme n'existent pas, les locaux scolaires sont si
insuffisants que les enfants fréquentaient l'école quatre heures par jour, à tour
de rôle. Après 70 ans de socialisme. Guy SORMAN
Bon à savoir : Le PCUS aurait versé $500 millions aux partis communistes d'autres pays, de 1950 à 1991, selon des documents cités par la télévision de Moscou. Le Parti communiste italien a été le mieux traité avec une soixantaine de millions, le PCF a reçu 33 millions et le minuscule parti communiste américain aurait bénéficié de plus de 40 millions.
Dans un pays ou l'Etat est le seul employeur, toute opposition signifie mort par inanition. L'ancien principe : qui ne travaille pas ne mange pas, est remplacé par un nouveau: qui n'obéit pas ne mange pas.
La loi n'est pas faite pour protéger l'individu contre l'Etat, mais pour protéger l'Etat contre l'individu.
VYCHINSKI, maréchal et ministre soviétique
Des quelques cent millions d'hommes que compte la population de la Russie soviétique, il nous faut en gagner quatre-ving-dix à notre cause. Nous n'avons pas à parler avec les autres, nous devons les exterminer.
|