La sous culture des banlieues
La bande est une tribu et chacun de ses éléments n’existe que comme entité de cette tribu.
La bande est une meute qui ne se conçoit elle-même qu’ainsi et il n’y existe pas vraiment de règles même si le terme respect revient souvent. Les règles c’est ce que les autres doivent à la bande, au "posse", mais elle, elle ne doit rien.
Non, la bande se sert et montre en exemple les millionnaires des trafics : ces racailles des clips de rap, qui roulent en BM avec leur cortège de putes, qui tapent du petit blanc parce que c’est un peuple de lâche, ces racailles là nourrissent le sentiment de leur médiocrité. .. Car fondamentalement, le caillera comme il se nomme fièrement sait qu’il est un zéro absolu. Sa seule façon de dominer est la violence et le plus violent est l’objet d’une vénération et du fameux total respect.
Ce respect justement se gagne par l’exhibition de la force et de la sauvagerie, ce n’est pas pour rien que Tony Montana de « Scarface » est le héros des racailles, il ne respecte rien et découpe les autres dealers à la tronçonneuse. Mais depuis quelques temps Ben Laden a remplacé dans les cœurs endurcis Tony Montana. Pourtant il y a une véritable rencontre entre l’anomie de la racaille et l’islam de l’imam dévoyé qui rend aux enfants d’immigrés la religion des pères dans sa version la plus simple et la plus compréhensible, basée sur la soumission et l’exclusion. L’Islam religion des forts contre les faibles, l’Islam qui exige la soumission et exclut les mécréants, cet Islam en version fondamentaliste et qui donne une légitimité aux actes commis sous le règne de l’anomie.
Questions
1. Définissez l'anomie.
2. Le comportement des bandes est-il véritablement anomique ? Non, il existe des valeurs à l'intérieur du groupe
3. Quelles sont les valeurs de la bande, comment se sont-elles composées ?