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Danielle et ses amis

Danielle et ses amis

La couverture médiatique de l'arrestation d'Ocalan m'a laissé un sale goût dans la bouche, et pourtant c'est la bouche des journalistes et leurs doigts gourds d'histrions que l'on devrait laver au savon.

Leur mauvaise foi (allez hop, au lavage aussi) consiste à construire une image de martyr héroïque à un homme que l'on nous donne comme le représentant du peuple kurde. Mais, je ne rêve pas, Ocalan est bien le chef du PKK et le PKK n'est pas le parti des kurdes !

 

Non, le PKK (entre Walther PPK et KKK) est un parti maoïste appartenant à une internationale constituée de partis aussi humanistes que le Sentier Lumineux et les Khmers Rouges.

Très rassembleur le logo  !

 Des braves types quoi ! 

 

Bien sûr le PKK est un parti que Danielle Mitterrand aime à défendre. C'est là son mérite. Danielle du haut de "France Liberté" aime les terroristes, il suffirait de gratter un peu pour voir si elle ou ses amis n'auraient pas un jour fait des Khmers rouges les représentants du peuple cambodgien. Danielle, toute à sa vertu cocufiée défend ce "leader kurde en danger de mort", elle fait reproche à la France (c'est qui ?) de ne pas lui avoir ouvert ses portes (c'est quoi ?).

Ah comme je plais le peuple Kurde, bafoué et dont l'évidente persécution est un motif dans la bouche (à laver) de certains pour légitimer l'illégitimable : un parti maoïste adepte du camp de travail et qui a les mains couvertes du sang de son peuple. Vraiment, les Kurdes devraient réclamer réparation à notre classe parlante qui a fait de ce monstre sanguinaire leur représentant.

Mais au fait que devient le PKK depuis l'arrestation d'Ocalan :

 il menace de mort les touristes étrangers qui se rendraient en Turquie ;

 il a attaqué la représentation de la Commission Européenne à Ankara, blessant grièvement une femme ;

 il a placé une bombe dans un centre commercial d'Istanbul tuant 12 personnes.

Danielle, tu ne nous laveras pas la cervelle, elle est plus propre que la tienne.

Sur ce, je vais faire une machine.

Xavier COLLET, le 14/05/1999


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