Ce qui est, ce que nous voulons


 

 

Souffrances, exploitation et guerres

 

Quand nous regardons la terre à partir de l’espace nous voyons une planète bleue merveilleusement belle et calme, les astronautes parlaient d’un sentiment de plénitude. Alors comment s’imaginer qu’à la surface de cette terre tant de souffrances perdurent : misères, famines, répressions sauvages, guerres sans fins …

 

Pourquoi tellement de malheurs s’abattent sur les hommes, des créatures intelligentes vivant sur une planète incroyablement riche ? Comment se fait-il qu’au quotidien, alors que la plus grande majorité d’entre nous parvient à se rendre productif, à coexister avec sa famille, ses amis, ses voisins ; comment se fait-il que notre société soit ravagée par les conflits et la violence ? Comment en sommes nous arrivés là ?

 

L’une des origines de nos malheurs repose sur la criminalité. Les criminels sont, universellement et à juste titre, condamnés. Pourtant la plupart des gens ne réalisent pas que les conflits à grande échelle et la violence institutionnalisée ne viennent que des États.

 

 

Les États : une violence à grande échelle

 

George   Washington l’a expliqué il y a plus de deux cent ans de cela : « L’État n’est pas la raison, il n’est pas l’éloquence, il est la force. Tel le feu c’est un serviteur dangereux et un maître redoutable ».  

Les États ont émergé avec l’apparition de l’agriculture afin de protéger les propriétés des fermiers contre les bandits et les envahisseurs étrangers. Alors les dirigeants ont obtenu un blanc seing pour lever des armées afin de défendre le peuple. Mais ils ne se sont pas arrêtés là et ont profité de ce nouveau pouvoir qui permettait de lever des impôts avec l’aide d’hommes en armes, ce nouveau pouvoir qui permettait de mettre le peuple en esclavage.

 

Invariablement, les hommes de l’État ont usé de leur monopole de la violence « légitime » pour s’enrichir et en faire profiter leurs cours aux dépens du peuple et des minorités les plus faibles.

 

Les hommes de l’État ont enrobé leurs actions dans des considérations collectives, que ce soit au nom d’un droit divin ou d’un supposé progrès social. Ils ont convaincu le peuple de se sacrifier au nom d’un mythique « intérêt général ».

 

La dérive socialiste des États

 

Les socialistes, dont les fascistes, conçoivent la société en tant qu’organisme vivant dans lequel les individus sont des cellules aux fonctions multiples qui doivent être commandées par un système nerveux central : l’État. Les socialistes pensent que leur planification scientifique centralisée de l’économie mènera aux objectifs utopiques d’une société égalitaire.  

Cependant, donner un pouvoir absolu à une poignée de privilégiés a toujours eu pour résultat une concentration des richesses entre les mains d’une élite corrompue. Tous les autres sont condamnés à subsister dans la peur et la pauvreté. Et puis comme les dissidents – réels ou imaginaires – sont une menace pour le « plan », alors ils sont impitoyablement persécutés. L’héritage du monopole politique sur la société au 20ème siècle c’est l’esclavage et l’extermination de masse à l’initiative du totalitarisme socialisme personnifié par Mao, Staline, Hitler, Pol Pot …

 

Cassons la dynamique totalitaire

 

Au contraire la liberté reconnaît la dignité et la primauté de l’individu. Une société libre est assise sur le respect mutuel des droits inaliénables de chacun de vivre comme il l’entend, aussi longtemps qu’il ne porte pas préjudice aux autres par la force ou la fraude. Les institutions d’une société libre sont constituées par l’association volontaire et le financement privé. Des agences de protections, fonctionnant sous le principe de l’assurance, auront pour fonction la résolution des conflits et la protection des individus, la liberté et la propriété sont assurées par la police, les cours de justice et une défense basée sur un engagement volontaire. Ces agences seraient financées par des droits d’adhésion et des contributions volontaires.  

Quand la liberté a germé, elle s’est toujours accompagnée de progrès économiques et culturels, elle a permis au peuple d’accumuler des richesses et de jouir d’une vie plus épanouie. La tolérance et la liberté individuelle ont produit une floraison des arts, de la philosophie, de la science. La Grèce classique, la Rome républicaine, la Chine du 11ème siècle et l’Amérique de 1776 ont jouis à différents degrés de cette liberté et de ces progrès.  

Pourtant la croissance débridée des pouvoirs du politique a saccagé la liberté et la prospérité dans chacune de ces grandes civilisations. Il y a une trentaine d’année on pouvait penser que le socialisme allait détruire définitivement notre héritage de la Renaissance, des Lumières et de la Révolution américaine.  

Aujourd’hui les horreurs du socialisme inspirent une nouvelle soif de liberté à travers le monde. Ceux qui se battent contre l’interventionnisme sauvage des États dans nos sociétés qui vont à vaux l’eau, brandissent haut les idéaux de la liberté et proposent des solutions pratiques pour mettre les dommages du socialisme et de la social-démocratie. Ces mesures passent par la fin du harcèlement fiscal ; la privatisation générale du domaine d’État ; la déréglementation ; l’abolition du protectionnisme ; la promotion de la propriété privée ; la décentralisation ; la reconnaissance du droit à l’autodéfense ; la fin des censures et de la prohibition des drogues.  

 

 

Xavier COLLET, le 5 août 2002